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À Tokyo, les Japonais se préparent à un tremblement de terre deux fois plus puissant que celui de Fukushima en mars 2011.

Bernard Delattre (correspondant à Tokyo) // Crédit photo : Philip FONG / AFP
modifié à

08:39, 11 août 2024

Au Japon, les autorités ont lancé un appel solennel à la population pour ne pas se précipiter dans les magasins pour s’approvisionner en eau et en nourriture en raison de l’alerte au « mégaséisme ». Tous les experts estiment que dans les prochains jours, un tremblement de terre pourrait survenir qui provoquerait dix fois plus de dégâts et de morts que celui de Fukushima en mars 2011.

Les Tokyoïtes ne paniquent pas à proprement parler, mais ils sont tout de même inquiets. Les rayons des magasins se vident sous leurs yeux, car la règle est d’avoir suffisamment de nourriture et de boisson dans ses placards pour une semaine, s’il est impossible de sortir de chez soi après un tremblement de terre. Du coup, des restrictions commencent à être imposées dans les supermarchés. Il est par exemple possible d’acheter au maximum douze litres d’eau et cinq kilos de riz par famille, pas plus.

Prévisions alarmistes

Ce que redoutent les Japonais, c’est la catastrophe du siècle. Les médias du pays du soleil levant parlent même d’Apocalypse, car au large de la côte Pacifique de l’archipel, une plaque tectonique glisse sous une autre depuis des siècles. Mais le séisme de jeudi dernier a montré que le phénomène s’accélère clairement.

Les experts, qui avaient toujours estimé à 80 % la probabilité qu’un tel séisme se produise dans les trente prochaines années, préviennent qu’il pourrait se produire dès la semaine prochaine. Le séisme devrait détruire deux millions de bâtiments et tuer 300 000 personnes, en partie à cause d’un tsunami qui, à certains endroits, atteindrait 34 mètres de haut, soit deux fois plus que celui de Fukushima.

Eleon Lass

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