à Téhéran, « ne devrions-nous pas nous embrasser ce soir avant le début de la guerre ? – Libération
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Stocks d’eau, de nourriture, d’essence… Les Iraniens se préparent à la réponse de l’État hébreu après les attentats du 1er octobre, sans savoir quelle forme ni quelle ampleur elle prendra.
Tension et peur. Et l’attente de savoir quelle forme prendra la réponse israélienne aux quelque 200 missiles iraniens tirés le 1er octobre. L’État hébreu a annoncé qu’il s’agirait d’une attaque sans précédent par son ampleur et le choix de ses cibles. Chaque jour qui passe augmente l’anxiété, alors que les rumeurs et les craintes d’une guerre à grande échelle rongent les esprits déjà fatigués des Iraniens.
Sur les marchés, dans les bureaux, dans les écoles, les universités et même lors de fêtes ou de réunions de famille, nous ne parlons que du conflit à venir. « Vont-ils frapper ? ; « C’est ce soir, crois-moi » ; « Non, ils ne le feront pas » ; « S’ils le font, ils cibleront uniquement les bases militaires. » ; « Et s’ils affecter les installations nucléaires ?» ; « Ils éviteront les civils » ; « La guerre est la guerre, les gens ordinaires souffrent toujours » ; « Même s’ils ciblent le régime, ses partisans riposteront, et les frappes s’enchaîneront » ; « L’Iran ne deviendra pas un autre Gaza ou Beyrouth. » Même lors d’un premier rendez-vous, le sujet revient forcément