(AOF) – Kering (-1,85% à 249,95 euros) a clôturé la marche hier sur l’indice phare de la place parisienne. Le cours de l’action a chuté de 37% depuis le début de l’année. Le propriétaire de la marque Gucci a affiché une mauvaise performance dans ses résultats du premier semestre 2024, communiqués fin juillet. Compte tenu des incertitudes qui pèsent sur l’évolution de la demande des consommateurs de luxe dans les prochains mois après le ralentissement observé au premier semestre 2024, le résultat opérationnel courant de Kering pour le second semestre 2024 pourrait être en baisse d’environ 30% », a indiqué Kering.
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Des inquiétudes demeurent
Selon la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l’activité a reculé de 1,5% sur un an. Toutefois, l’activité de la beauté-santé (+5,2%) et de l’alimentation spécialisée (+3,5%) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problèmes de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (-20,9% en octobre). Les centres commerciaux et les périphéries sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d’inquiétude s’imposent pour l’avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de la hausse de leurs coûts d’exploitation alors que l’évolution de la demande est très incertaine. Très peu d’enseignes peuvent répercuter la hausse de leurs coûts sur leurs prix de vente. La fédération demande ainsi, entre autres, de limiter l’indexation de l’indice des loyers commerciaux à +3,5% pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l’énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme des défaillances ne s’accélère.
