A suivre aujourd’hui… Atos – 02/04/2024 à 08:08
(AOF) – Atos SE présentera les paramètres de son cadre de refinancement à ses créanciers financiers le lundi 8 avril 2024 à 17h00 CET. A cet égard, tous les créanciers détenant des dettes financières non garanties d’Atos SE sont invités à contacter immédiatement Kroll, qui agit en qualité d’agent d’information. Le groupe informatique informera le marché le mardi 9 avril avant l’ouverture des marchés.
« Atos informera le marché en temps utile de l’avancement des discussions de refinancement avec ses créanciers financiers, qui pourraient potentiellement conduire à une évolution de sa structure de capital à la suite d’un accord de refinancement global et définitif, pouvant inclure l’émission de nouveaux titres de capital qui entraînera une dilution des actionnaires existants », précise un communiqué.
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Avancer dans l’IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution qui combine ChatGPT et systèmes d’information. Les cas d’usage les plus développés concernent les centres d’appels avec intervention de chatbots ou en marketing, pour générer automatiquement du texte ou des images. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne d’atteindre 30 % de son activité sur le créneau data & IA d’ici 2025. Leader mondial, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d’investissements sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d’entreprises dédiées. salariés pour atteindre 80 000 (sur 738 000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d’euros sur les trois prochaines années, et 60 000 salariés spécialisés (sur 360 000 actuellement).
L’intelligence artificielle désormais réglementée en Europe
On a tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et la volonté de ne pas restreindre le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient également réclamé un règlement européen sur l’intelligence artificielle (AI Act) favorable à l’innovation pour l’IA en Europe et sans règles trop restrictives, notamment pour l’IA générative. L’approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d’IA à haut risque, classées de faible à inacceptable. Pour la régulation de l’IA générative (systèmes de type ChatGPT), l’UE a établi des exigences plus strictes pour les modèles les plus puissants.