à quoi s’attendre pour cette journée de mobilisation
Par
Raphaël Lardeur
Publié le
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Avis aux voyageurs SNCF, mais aussi aux parents, le mardi 1er octobre risque d’être compliqué. Ensemble, les syndicats appellent à une journée de mobilisation dans toute la France. De nombreuses manifestations sont prévues dans toutes les villes, comme à Nantes, rapporte notre locale Actualités nantaisesà Avranches, indique La Presse de la Manche ou encore à Grenoble, rapporte actualités Grenoble.
Au fond, cette journée avait été déterminée par la CGT pour contester la réforme des retraites, puis « l’intersyndicale s’est jointe au mouvement ». FO, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires, dans le secteur public comme dans le privé, se sont réunis pour souligner le « déni démocratique » après la constitution du gouvernement de Michel Barnier, qui penche clairement à droite. La grève risque d’être massive.
« C’est aussi l’occasion de faire du bruit le jour du discours de politique générale de Michel Barnier », confie la CGT à actu.fr. Voici à quoi s’attendre.
Pour les trains et le réseau SNCF
Les détails sur l’ampleur de la manifestation ne sont pas encore connus. Mais les perturbations risquent d’être importantes, puisqu’il s’agit d’une mobilisation interprofessionnelle, qui concerne donc tous les services.
Dans le domaine ferroviairela grève débutera le lundi 30 septembre à 19 heures et se terminera le mercredi 2 octobre à 8 heures. Comme d’habitude, les prévisions de trafic de la SNCF seront connues 48 heures à l’avance, soit le 28 septembre au soir.
La SNCF indique, dans un communiqué transmis à actu.fr que la circulation sera quasiment normale le mardi 1er octobre.
Ce sera normal sur les liaisons TGV. Certains trafics pourraient être légèrement perturbés sur certains trains régionaux (TER, Transilien) ainsi que certaines liaisons Intercités.
Les prévisions, ligne par ligne, seront communiquées lundi 30 septembre.
Dans un communiqué publié le 24 septembre 2024, les deux principaux syndicats (CGT Cheminots et Solidaire Sud Rail) précisent leurs revendications :
- « Arrêter la rupture du contrat social et le processus de subsidiarisation des
FRET et cheminots agréés transports (TER, Transilien et
Intercités) sous réserve d’ouverture à la concurrence ; - Une augmentation générale des salaires, l’octroi d’un 13ème mois réel pour
tout, la revalorisation/refonte des primes au travail et la reconnaissance des
des qualifications pour tous les cheminots ; - Respect des engagements pris en matière d’emploi à l’horizon 2024, afin d’améliorer
production, répondre aux besoins du service public, améliorer les conditions de
travail et vie quotidienne des cheminots ; - La fin des plans d’économies et de la politique d’austérité ;
- L’abrogation de la réforme des retraites dite « Macron » ;
- Le retrait immédiat des sanctions imposées aux représentants du personnel. »
Dans les écoles
Côté scolaire, la mobilisation devrait se dérouler dans un contexte de tensions persistantes. Entre la réforme des retraites, largement contestée depuis 2023, la non-augmentation des salaires et une inflation galopante.
« Pour obtenir enfin des postes et la fin du choc des savoirs. N’abandonnons pasnos revendications sont justes et nous sommes légitimes de les exprimer » explique notamment un communiqué de la CGT Educ’action sur X.
Pour l’instant, difficile de savoir si le service minimum est assuré dans les écoles. Généralement, vous recevrez un message de l’école.
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