À Londres, le gouvernement britannique a annoncé que plus de 500 places seront disponibles dans les prisons pour enfermer les émeutiers de ces derniers jours ainsi que la mobilisation des 6 000 policiers spécialisés.
Toutes ces mesures interviennent en réponse à une nouvelle soirée marquée par des violences à Plymouth, dans le sud de l’Angleterre, et en Irlande du Nord. Les tensions restent très vives et le rôle des réseaux sociaux dans cette explosion de colère est dénoncé par le gouvernement et notamment Elon Musk lui-même.
Le propriétaire de X (ex-Twitter) a fait plusieurs commentaires sous des messages de personnes diffusant de fausses informations. Parfois juste deux points d’exclamation, mais cela suffit à donner de la visibilité aux messages de désinformation. Mais surtout, Elon Musk a estimé queune guerre civile était inévitable au Royaume-Uni. Une remarque formulée sous l’une des vidéos de violences survenues ces derniers jours en Angleterre.
Les efforts des plateformes jugés insuffisants
Un porte-parole du Premier ministre a déclaré hier qu’il n’y avait aucune justification à de tels commentaires. Keir Starmer, le Premier ministre, a déclaré à plusieurs reprises que le fait d’attiser les tensions sur les réseaux sociaux, plutôt que dans la rue, ne constituait pas des circonstances atténuantes : « La loi s’applique dans la rue et en ligne« Quelles que soient les justifications avancées, ce ne sont pas des manifestations, ce sont de la pure violence. »
Downing Street affirme être déjà en pourparlers avec les plateformes pour supprimer rapidement les contenus problématiques, mais le gouvernement n’est pas satisfait des efforts déployés jusqu’à présent par les entreprises. Le ministre des Nouvelles technologies, Peter Kyle, doit rencontrer des représentants des réseaux sociaux dans les prochains jours. Mais aujourd’hui encore, de fausses informations sont visibles et partagées sur X (anciennement Twitter).
