Divertissement

A Quimper, rien de tel que le festival L’Irréductible « pour se vider la tête »

La première édition a été celle de l’éclosion. La deuxième doit être celle de la confirmation. Et pour l’heure, ce que l’on peut dire, c’est que ce sera bien le cas. Même Elmer Food Beat l’a dit sur scène : « On reviendra pour les 20 ans du festival ». Le message est passé. Pour la première soirée, vendredi 28 juin, le public a répondu présent en masse dès l’ouverture des portes du festival L’Irréductible à Quimper. Selon les organisateurs, plus de 4 500 personnes ont envahi la plaine kérourienne. C’est presque la moitié du nombre total de public venu l’an dernier.

Plus de 4 500 festivaliers

« On a vu la lumière, on est entré », sourit Philippe, 59 ans. « Blague à part, nous avons beaucoup aimé l’année dernière alors nous sommes revenus », ajoute-t-il. « Nous avons fait beaucoup de festivals et nous n’avions pas encore fait celui-ci. L’organisation est vraiment géniale et la programmation est très sympa», ajoute Didier, 59 ans.

Vendredi soir, dès le premier concert des Spreaders, le groupe de rock né en Pays Bigouden, on sentait qu’une soirée de folie se préparait. « C’est encore mieux que l’année dernière où c’était déjà très bien organisé. Honnêtement, c’est digne d’un festival qui existe depuis longtemps », souligne Adeline, 33 ans. « Ils ont amélioré beaucoup de choses et il y a plus de monde », ajoute Isabelle, 58 ans, heureuse de pouvoir accéder à un tel événement à quelques pas de chez elle.

Un festival « à cinq minutes de chez soi »

« À Quimper, il n’y a pas grand-chose pour faire la fête. Ici, c’est vraiment sympa de pouvoir venir à un festival juste à côté », confie Ludivine, 26 ans. « C’est notre première fois ici et c’est visiblement bien organisé. L’accès est très facile et on voit que c’est très familial. C’est parfait pour passer une bonne soirée. Et surtout, c’est à cinq minutes de chez moi », sourit Franck, 45 ans, venu surtout assister au concert du groupe nantais déjanté Elmer Food Beat. « On les suit depuis qu’on est jeunes », ajoute son collègue, Guillaume, 47 ans.

« Cela vous aide à vous vider la tête. »

« Un festival permet de s’évader. C’est du partage. On s’en fout de qui est qui, qui gagne combien, qui vient d’où. C’est un mélange et on est tous ensemble », ajoute la quadragénaire, en référence au contexte politique actuel. Un contexte difficile à occulter à moins de deux jours des législatives. « C’est encore plus important de faire la fête en ce moment. Ils ont d’ailleurs fait une très belle imitation avec les galettes-saucisses », sourit Ludivine, 26 ans.

« Ça aide à se vider la tête. Ça fait du bien », constate Sarah, 21 ans. « Le contexte actuel ? Cela ne doit pas nous empêcher de sourire. Même si la situation actuelle est extrêmement grave, il est important de continuer à faire la fête pour ne pas tomber dans la déprime », estime Maëva. De son côté, Didier, 59 ans, est formel : « Ce week-end, même si on va voter dimanche bien sûr, on va essayer de faire abstraction du contexte. Il faut toujours faire la fête parce qu’on n’a qu’une vie », explique Didier, 59 ans. Le mot de la fin est revenu au chanteur du groupe Diamond & Ze Kats : « Votez intelligemment dimanche ».

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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