« à quel montant ai-je droit ? »
Après le décès d’un salarié, son conjoint survivant peut prétendre à une pension de survie. Il s’agit d’une subvention sociale accordée uniquement aux conjoints mariés. Son montant représente un pourcentage de la rente de retraite perçue ou qui devait être perçue par le conjoint décédé.
La pension de survie est versée sous certaines conditions. Le critère principal est d’avoir été marié au conjoint décédé. En effet, les couples pacsés ou en concubinage ne sont pas concernés par cette allocation. Toutefois, certains régimes complémentaires exigent d’avoir été marié pendant au moins deux ans avant le décès de l’adhérent. C’est notamment le cas des retraités de la fonction publique, dont la durée du mariage obligatoire est de 4 ans. Cette condition peut être levée si le couple en question a des enfants.
Dans certains régimes complémentaires, le conjoint survivant est soumis à des conditions de revenus. Mais, pour l’essentiel, ce critère n’est pas imposé. En cas de remariage après le décès du conjoint affilié, l’ancien conjoint perd son droit à la pension de survie. Toutefois, en cas de divorce, il peut toujours tenter d’y prétendre. Enfin, il est important de souligner que le versement de cette subvention ne se fait pas automatiquement. Les conjoints admissibles doivent en faire la demande, de préférence dans les 12 mois qui suivent le décès du conjoint, car au-delà, son versement n’aura pas d’effet rétroactif.
Le montant de la pension de survie en 2024
Le montant de la pension de survie représente une partie du montant de la pension perçue par le salarié affilié avant son décès. Par exemple, pour le régime Agirc-Arrco, la pension représente 60 % de la pension de l’intéressé. Alors qu’il s’élève à 50 % pour les retraités de la fonction publique. Le moyen le plus simple d’obtenir une estimation est d’utiliser un simulateur en ligne.
La compagnie d’assurance pension en propose une sur son site Internet. Toutefois, cela ne concerne que les salariés du secteur public et les travailleurs indépendants. Contrairement au simulateur GIP Union Retraite, mis en ligne depuis le 31 octobre 2023, qui est ouvert à davantage de régimes, notamment les professions libérales et les régimes dits « spéciaux », comme ceux de la SNCF ou de la RATP.