Il a été dépensé à 9 heures le matin du mercredi 15 janvier 2025: la fat Hall du marché traditionnel de Peyrehorade, dans le Landes, semble très creux. Moins de dix stands garnirent la pièce qui a déjà vu des dizaines de producteurs, d’acheteurs et de visiteurs venus de loin pour profiter de cette culture gastronomique de Landes.
Mais des crises aviaires au cours des différentes épizootiques ont été là. Les développements du marché ont également modifié les méthodes de consommation et d’achat.
«Ils font rapport sur le marché des graisses. Ils ne voient pas que cela ne se passe pas bien », Maugrée, une femme âgée, qui refuse de répondre directement mais est exprimée d’une manière assez audible pour être entendue …
« RELAUCK LE MARCHE »
Pour d’autres, la peinture n’est pas si sombre et a même des reflets brillants. De la hauteur de la trentaine, François Ducamp, éleveur avec son père dans la ferme éponyme de Chalosse, savait le temps, toujours « dix ans », où le marché était rempli de chariots de canards. Tout le monde a vendu leurs canards ici. Il y avait Pas les livraisons à la ferme ou les livraisons », explique-t-il.
Aujourd’hui, en raison de la grippe aviaire qui ont parfois raréflé l’offre et aussi le CoVvi-19, « les gens commandent plus et viennent à la ferme ». Et si fatalement, « moins de personnes se déplacent sur le marché pour récupérer leurs foie gras et leurs canards », contextualise la trente ans.
Mais « il y a toujours quelques acheteurs », explique François Ducamp. « Je suis jeune donc vous devez essayer de relancer le marché, de ramener les clients, cela ne se produira pas du jour au lendemain », poursuit l’éleveur, qui souligne également une « transformation » de la demande. «Avant, nous n’avons fait que du canard entier. Maintenant, vous devez également faire des coupes, des seins de canard, des cuisses, vous devez vous adapter à l’évolution de la demande « , explique le jeune agriculteur.
François Ducamp, éleveur avec son père à Chalosse et vendeur sur le Gras de Gras de Peyrehorade mercredi matin.
Isabelle Louvier / SO
« Nous réalisons que le désir de préparer votre confit revient »
« Signe positif »
À quelques mètres, Marie Lesgourgues représente également les jeunes qui veulent croire en temps meilleur. À 26 ans, celui qui a quitté Paris en 2023 pour trouver les Landes et intégrer l’entreprise familiale, prononce un discours teinté d’optimisme: «Nous réalisons que le désir de préparer son confit revient. Il y a même des jeunes qui profitent du savoir-faire de leurs parents pour y revenir. Quelque chose qu’il y avait un peu moins les autres années. C’est un signe positif, il montre que le marché des graisses attire toujours et qu’il renouvelle ses clients », sourit Marie Lesgourgues.
L’absence d’une crise aviaire cette saison a certainement favorisé l’appétit et l’espoir renouvelés. «Cette année, nous traversons les gouttes. En tout cas, ce n’est pas la catastrophe des années précédentes. Nous espérons qu’il pourra continuer et que le marché des graisses pourra revitaliser et retrouver les cheveux de la bête », ajoute les jeunes pays.
Le marché de Peyrehorade Gras trouvera-t-il des jours meilleurs?
Isabelle Louvier / SO
« Nous mangeons sûrement moins qu’avant, mais le peu que nous mangeons, ce doit être un fermier et bon »
«Il découle de la source que les marchés doivent continuer et qu’ils peuvent redémarrer. Vous savez que la vie est longue … », acquiesce à la mère, Sandrine, qui a passé le flambeau à sa fille pour une cinquième génération de la maison parisienne. «Nous transmettons l’envie et les bons produits. Actuellement, tout le monde est conseillé de cuisiner avec une bonne production. Nous mangeons sûrement moins que par le passé, mais le peu que nous mangeons, ce doit être un agriculteur et bon », fait l’éloge de Sandrine Lesgourgues.
À la sortie de la Halle au Gras, vers 11 h, ce Landes de 58 ans, expatrié de Peyrehorade, était heureux de trouver sa Madeleine de Proust. «Je vis ailleurs maintenant mais je viens ici trois ou quatre fois dans la saison. J’ai toujours connu le marché des graisses. Maman est venue vendre ses canards ici, j’étais très petite, j’avais 10 ans. Aujourd’hui, ce « merveilleux » marché lui semble aussi « un peu rock’n’roll ». «Il semble que cela ait peu de canards (crochets, note) comme ça. C’est un vrai truc de terroir », se réjouit-il. Une venue traditionnelle qu’il a l’intention de perpétuer, dans un marché gras qui pourrait bientôt renouer avec sa célèbre concurrence de vacances finale. C’est un souhait exprimé par le maire Didier Sakellarides. Pour voir s’il sera accordé …
Gimont’s Revenues, la capitale du Gers du marché des graisses
À Gimont, entre Auch et Toulouse, le marché audacieux résiste à la désertion. L’un des quatre derniers marchés majeurs du GERS est en particulier par les habitants de la ville rose qui y trouvent une authenticité recherchée. Le marché propose également un service de coupe qui répond à l’attente de produits plus préparés. Notre rapport sur le site peut être trouvé sur le site sudouest.fr
Mercredi, jour de marché
Le marché de la volaille et des graisses de Peyrehorade est du premier mercredi de mercredi au dernier mercredi de mars, de 8 h à 12 h.e siècle. C’est l’un des marchés essentiels des Landes, avec des dizaines de producteurs locaux, commerçants et artisans présents mercredi matin.