Caraque des Abymes, Versailles et Colin Petit-Bourg et hier soir l’Ermitage à Trois Rivières, la série d’incendies continue. En l’espace de quelques jours, quatre radars tourelles, récemment installés, ont été la cible d’un incendie criminel. Symboles visibles d’une « répression » routière, ils attisent la colère. Ils n’en sont pas moins des instruments de sécurité. A ce jour, on compte 37 morts sur les routes de Guadeloupe depuis le début de l’année. La vitesse est la première cause de mortalité.
Alors que la préfecture a décidé de réinstaller les radars tourelles, détruits lors des violences urbaines de 2021, ils font l’objet d’une série d’incendies criminels. A peine installés, celui de Caraque Abymes, celui de la route de Versailles et celui de la RN1 près de Colin à Petit-Bourg, et enfin celui de l’Ermitage à Trois-Rivières la nuit dernière, ont tous été incendiés.
Incendie radar de Trois Rivières le 22/09/24
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Tout le monde a compris que ces radars tourelles (68 ont finalement été installés entre 2020 et 2021) cristallisent la colère de ceux qui voient en eux le symbole d’une « répression » à la fois pénale et financière menée par les services de l’Etat.
Incendie radar Colin sur la RN1 à Petit-Bourg le 21/04/24
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On se souvient que lors du débat qui a agité le choix de leur emplacement, les arguments avancés étaient qu’ils étaient situés dans les zones les plus accidentogènes. En bref, les radars sont des éléments de sécurité routière et dissuadent les automobilistes de rouler trop vite dans les zones où ils sont installés.
Il faut rappeler que la vitesse, l’alcool et la drogue sont les principales causes de mortalité routière en Guadeloupe. 37 personnes ont déjà perdu la vie depuis le début de l’année. Malheureusement, nul doute que les chiffres de 2023, 39 morts sur les routes, seront dépassés.
