A Paris, un mouvement social d'ampleur est prévu ce jeudi dans le secteur périscolaire
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A Paris, un mouvement social d’ampleur est prévu ce jeudi dans le secteur périscolaire

A Paris, un mouvement social d’ampleur est prévu ce jeudi dans le secteur périscolaire

Les trois syndicats du secteur appellent à « une grève massive » jeudi 5 septembre. Ils réclament des changements de catégories professionnelles et une augmentation de certaines primes.

Alors que la rentrée scolaire bat son plein, des revendications s’annoncent dans le secteur périscolaire. Les syndicats Supap-FSU, CFDT et CGT ont appelé conjointement à un mouvement de grève « massif » à Paris, ce jeudi 5 septembre, de 11h25 à 12h25, indique leur communiqué. Une assemblée générale est également prévue le lundi 9 septembre à 14h à la Bourse du Travail, dans le 10et quartier de la capitale.

Dans le détail, l’intersyndicale souhaite un reclassement en catégorie 1 des directeurs périscolaires (REV), une revalorisation de la prime IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) et une prime de réseau d’éducation prioritaire (REP/REP+) pour les animateurs.

Demandes multiples

En outre, l’intersyndicale souhaite obtenir une « calendrier des négociations avec la Ville » pour d’autres demandes comme, « la mise en place et/ou la contractualisation de travailleurs temporaires sur des postes permanents, l’accès à la catégorie A pour les assistants d’éducation des Co actions et l’accès à la catégorie B pour les AAAS (assistante animation et action sportive ndlr) et l’ASEM (NDLR : agents spécialisés en crèches) voire des formations qualifiantes complémentaires pour des métiers extrascolaires. »

Pour l’année 2023-2024, les syndicats du secteur avaient obtenu gain de cause lors des premières revendications et autres mobilisations d’ampleur. Notamment le recrutement de 700 AAS permanents d’ici 2026, 250 contrats AAS pour cette rentrée, 80 postes de catégorie A de conseillers en activités physiques et sportives pour l’animation (CAPSA). Ainsi que des primes pour les personnels de l’action éducative ou encore une revalorisation de la prime REV S. Ils ont également obtenu la création de trente formations qualifiantes pour le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BJEPS) et le Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DJEPS).

L’intersyndicale souhaite donc renouveler ce qu’elle considère comme un succès obtenu avec ses précédentes mobilisations. « Nous exigeons une juste valorisation de nos métiers et des conditions de travail décentes »souligne le communiqué de presse.

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