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à Paris, les fans ravivent la flamme lors de la grande vente

à Paris, les fans ravivent la flamme lors de la grande vente

RAPPORTS – La vente des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a lieu ce samedi à Paris, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville. Où les nostalgiques ont pu chérir, à leur manière, une période dorée pour eux.

Le ciel se couvre d’un voile gris, le froid mord la peau, mais dans la file d’attente interminable, les sourires illuminent les visages des quelque 2 500 fans – jauge oblige ! – pour traquer la boursière Paris 2024, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris (1er arrondissement). La date du samedi 12 octobre était marquée depuis de nombreuses semaines pour les centaines de Franciliens nostalgiques de l’intermède olympique. Depuis le début de l’automne, ces puces sont organisées dans toute la France, pour le plus grand plaisir des badauds, qui peuvent s’offrir les derniers « goodies » des JO. Une grande partie du stock a en effet déjà été reversée aux fédérations sportives et aux collectivités.

Les plus motivés ont installé leur tente vendredi, à 16 heures, pour ne pas rater l’occasion de déambuler dans les allées de la braderie. Dès les premiers rayons de soleil ce samedi, des centaines de personnes attendaient tranquillement l’ouverture des portes à 11 heures. La file était si longue qu’après avoir fait le tour de la mairie, elle remontait la rue de Rivoli, la rue de la Coutellerie puis la rue Victoria, à tel point que les organisateurs ont été contraints de freiner l’enthousiasme des Parisiens rassemblés devant lui. les grilles. « La file d’attente pour la Braderie de l’Hôtel de Ville est fermée, il n’y a plus d’accès possible »a écrit la Ville sur X à partir de… 11h02 « Je prends le train à 15h, j’espère que ça fera l’affaire »soupire Bastien, au loin dans la file d’attente.

La file d’attente interminable au pied de l’Hôtel de Ville de Paris, ce samedi 12 octobre.
Maxime Dubernet de Boscq

« Sac banane », « chaussures » Et « sac de sport »

L’attente peut durer plusieurs heures. Alors, pour tuer le temps, chacun sa technique : lire un livre, chorégraphier ou chanter au rythme d’un staff de Paris 2024. Mais le moment est avant tout propice aux échanges entre passionnés. Aline est arrivée à 6 heures du sud de l’Essonne, où les inondations liées à la dépression de Kirk ont ​​causé de lourds dégâts. Coiffée d’un chapeau blanc crème vissé sur la tête, elle s’est laissée emporter par l’enthousiasme des JOP. « Nous avons consacré le budget des fêtes aux épreuves : rugby à sept féminin, football, lutte et tennis de table pour les JO, natation, judo, cécifoot et athlétisme pour les Jeux Paralympiques »elle énumère. La voici, chargée par sa fille de retrouver « un sac banane ». Elle veut trouver « chaussures » et un « sac de sport » marqué Paris 2024.

Outre les autres tenues et accessoires des bénévoles présents, les articles vendus sont variés : serviettes de bain des athlètes, longes accréditées, drapeaux des pays pour les cérémonies de remise des médailles, gobelets réutilisables, etc. Tous sont proposés à petits prix entre un et trente euros, réduit de -70 à -90%, à partir de commandes non utilisées ou présentant un défaut de fabrication. « C’est une bonne choseestime Fabienne, retraitée d’Issy-les-Moulineaux. C’est une économie circulaire, tout le monde est content du processus. Et cela nous donne une mémoire physique de cette période !»

Derrière une famille assise sur des chaises de camping, et devant un groupe d’amis qui sautent pour se réchauffer, Victor se rend à sa deuxième braderie. La semaine dernière, il était à Nanterre (Hauts-de-Seine), où il a attendu neuf heures dehors en raison de problèmes logistiques avec l’organisation de Paris 2024. »J’ai participé aux deux cérémonies de clôture mais pas aux épreuves», souffle le jeune homme de 21 ans, qui ne suit pas de sport le reste de l’année. Mais il voit cette période comme « une parenthèse dorée ». « On pourrait se promener sur les Champs-Élysées en toute tranquillité, l’esprit tranquilleinsiste-t-il. Là, j’ai l’impression de retrouver ce moment de joie et de convivialité qu’étaient les JOP ! Dans les lignes, vous pouvez discuter avec tout le monde. Nous partageons nos anecdotes, nos histoires, notre quotidien.»

Bien plus loin, Arthur, quarante ans avec «L’équipage» de Joseph Kessel en main, profite du calme ambiant. « Les valeurs de l’Olympisme règnentil commence. Je n’aurais jamais imaginé voir autant de Parisiens rester aussi sereins face à cette attente !»

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« Un bob parce qu’il a trop de fluidité”

L’événement n’a pas attiré que des Franciliens ou des Français : dans la file d’attente, des touristes ont entendu parler de l’événement et ont décidé de s’arrêter, comme John et Sydney, arrivés mercredi dans la capitale. . « Un ami m’a demandé de lui apporter un bob parce qu’il avait trop de ‘flow’ (genre, NDLR) sur les bénévoles à la télévision, s’amuse l’Australien de 42 ans. J’aimerais récupérer un porte-clés à mettre dans notre van en souvenir de ces Jeux. Franchement, chez nous, nous avons été impressionnés par la mise en scène des épreuves. Cela nous a coupé le souffle, et avec les bons résultats (l’Australie a terminé 4ème du tableau des médailles NDLR), nous avons eu une frénésie médiatique progressiste malgré le décalage horaire.»

La rue Rivoli était également occupée par la file d’attente pour accéder à la braderie.
Maxime Dubernet de Boscq

Plus loin, Soojin, venu de Corée du Sud, se souvient avec émotion des épreuves de tir à l’arc aux Invalides, où les Coréens avaient récolté une moisson de charmes, en « une ambiance à couper le souffle ». « Mon ami m’a demandé de lui apporter un drapeau de notre pays qui servait aux cérémonies de remise des médailles »explique-t-elle aux côtés de son amie qui, compte tenu de ses traits tirés, semble moins ravie de se lever aux aurores après une courte nuit.

Phrygé, largement absente

Certains cherchaient en vain la peluche Phrygé, la mascotte virale de l’événement sportif. « Elle m’a époustouflé, c’était LA star des Jeux, s’exclame Pauline. Nous en avons acheté pas mal pendant les Jeux olympiques, mais je n’en ai pas vu aujourd’hui. Inutile de chercher dans les stands installés sous les tentes les fameuses peluches ou les affiches officielles : seuls les produits non vendus et ayant servi au déroulement du concours étaient disponibles.

Les déçus, désireux eux aussi de récupérer un souvenir, auront encore quelques séances de rattrapage à leur calendrier : la braderie des Jeux Olympiques et Paralympiques installera également ses stands à Montpellier (Hérault), Reims (Champagne-Ardenne), Vichy. (Allier) et Verny (Moselle). La flamme olympique la plus passionnée ne s’est pas encore éteinte.

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