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A Paris La Défense Arena, la piscine olympique est en cours de démontage

La Paris La Défense Arena retrouvera sa configuration classique après avoir accueilli les épreuves olympiques et paralympiques de natation de Paris 2024.

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Le bassin de La Défense Arena lors des Jeux de Paris 2024. (JULIEN MATTIA / LE PICTORIUM / MAXPPP)

Elle aura été le lieu de tous les exploits pendant les Jeux. Là où Léon Marchand aura brillé pendant la quinzaine olympique, puis les frères Portal pendant les Paralympiques. La piscine de Paris La Défense Arena est en cours de démontage et la salle de 40 000 spectateurs retrouvera sa configuration classique dans trois semaines. C’est l’un des plus gros défis logistiques de l’après-Jeux. Durant toute la période, 700 000 spectateurs y auront vécu d’intenses émotions. C’est donc un projet entre nostalgie et espoir puisque les bassins seront réutilisés.

Et dire qu’il y a encore 10 jours, on y gagnait encore des médailles d’or. Laurent de Cerner, le directeur général adjoint de Paris La Défense Arena, n’est pas prêt d’oublier cet été olympique : « Le public criait « Léon Marchand » et là, on avait presque l’impression de le voir passer ! C’est émouvant de voir cette salle se transformer. »

Dans moins d’un mois, ce seront les rugbymen du Racing 92 qui fouleront la pelouse. Il faut donc faire vite, décrit Alexandre Gandoin, directeur France de Myrta Pools, le fabricant de piscines olympiques depuis Atlanta 96 : « La première phase consiste à déchlorer l’eau. Ensuite, on la vidange. Ensuite, on retire la membrane armée qui rendait les piscines étanches. Une fois cela fait, on retire toute la tuyauterie. »

Tout sera ensuite stocké sur une plateforme logistique car, en 2026, le bassin de compétition sera installé à Sevran et le bassin d’entraînement à Bagnolet. L’aboutissement d’une démarche lancée il y a plus de trois ans, précise Marie Barsaq, directrice en charge de l’héritage de Paris 2024 : « Nous avons lancé un appel à manifestation d’intérêt, uniquement auprès des communes de Seine-Saint-Denis, pour accueillir cette piscine et avons également proposé de financer l’ensemble de l’installation des bassins avec l’aide du département et de la Solideo. Nous avons plein de petits champions made in Seine-Saint-Denis à venir, c’est sûr. »

A Sevran, le maire a déjà annoncé que la piscine serait rebaptisée Léon-Marchand. Quant au Grand Palais et au Stade de France, ils seront rendus à leurs exploitants en fin de semaine.

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