à Paris, dans la manifestation féministe contre l'extrême droite, craintes autour des attaques contre l'avortement
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à Paris, dans la manifestation féministe contre l’extrême droite, craintes autour des attaques contre l’avortement

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A Lyon, la franc-maçonnerie tire la sonnette d’alarme : « L’extrême droite au pouvoir est une xénophobie d’État assumée »

Le sentiment d’urgence a rassemblé dimanche matin près de deux cents membres de différentes confessions de la franc-maçonnerie sur une place publique du centre de Lyon, pour « sonner l’alarme » contre la perspective d’une accession au pouvoir de l’extrême droite. « Il ne reste que quelques jours pour sauver la République du glissement vers le chaos »a déclaré Gloria Guerra-Villalobos, représentante régionale du Grand Orient de France, convaincue que « La France traverse un moment historiquement dangereux ». « Derrière un marketing méthodique, habile et sournois, son idéologie n’a pas changé. L’extrême droite, c’est le risque d’une xénophobie d’État assumée. Son objectif est de diviser la société en groupes distincts.a insisté le conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France.

Tout en dénonçant « certains déjouent les individus aux postures inacceptables »Les représentants franc-maçons refusent de confondre extrême droite et extrême gauche. « C’est un piège qui consiste à standardiser l’extrême droite, faisons attention à ne pas tout mettre dans le même sac »prévient Gloria Guerra Villalobos. « LFI (La France insoumise), ce n’est pas l’extrême gauche qui dit que c’est de la propagande. L’extrême droite est contraire à nos valeurs fondamentales, elle véhicule un ultralibéralisme sans limites »estime Mariane Duflot, 64 ans, originaire de Roanne (Loire).

Rassemblés devant le buste d’Edouard Herriot, ancien maire de Lyon de 1905 à 1957, les membres des loges sont venus de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes pour pointer « danger extrême » voir le parti lepéniste remporter les élections législatives. « Nous ne manifestons pas souvent, la situation l’exige. La colère est forte dans les campagnes avec les déserts médicaux et le démantèlement des services publics, l’extrême droite est la mauvaise solution »estime Pierre Mercier, 81 ans, originaire de Nantua (Ain), haut lieu de la résistance.

Comme Monistrol (Haute-Loire), d’où Dominique Berger, 65 ans, est venu rappeler que « Le Rassemblement national a été fondé à l’origine par des nostalgiques de la collaboration ». « Les représentants actuels de l’extrême droite ne sont pas plus compatibles avec la démocratie que ne l’étaient leurs prédécesseurs »» a déclaré Bernard Dekoker-Suarez, grand maître de la grande loge mixte universelle.

Richard Schittly (Lyon, correspondant)

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