Le ministre de l’outre-mer, Manuel Valls, est arrivé à Nouméa samedi, dans le but de réouverture le dialogue entre l’indépendance et la non-indépendance.
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/2025/02/22/000-36y88jy-67b97ad5b01c2368909483.jpg)
Manuel Valls est arrivé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, samedi 22 février. Le ministre est pendant une semaine dans l’archipel secoué en mai 2024 par des violences qui ont tué 14 personnes et des milliards d’euros de dégâts. Sa mission: Rououvrez le dialogue entre l’indépendance et la non-indépendance et les négociations ouvertes. Mais c’est sous les huées que le ministre a fait ses premiers pas sur « Le Caillou ».
« Pas de Pasaran », Ils ne passeront pas : Ceci est le nouveau slogan de partisans de la Calédonie française. Une référence aux origines catalanes du ministre de l’outre-mer, accusée par des non-indépendants de vouloir abandonner l’archipel. Dès que la cérémonie est terminée, Manuel Valls essaie de lier le dialogue :: « Qu’est-ce que tu as peur ? Je me souviens seulement de ce qu’il y a dans la Constitution. Et dans la Constitution, il y a les accords de Noumea. Que vous le vouliez ou non, que je l’aime ou non, c’est comment. «
Ce qui s’applique à Manuel Valls tant d’hostilité, ce sont ses remarques sur la souveraineté partagées entre la France et l’archipel. Un terme qui est cependant dans l’accord de Noumea, signé en 1998 et approuvé à l’époque par 72% des Calidoniens. Un accord dont ces loyalistes, comme Marielle, ne veulent plus :: « Nous avons eu trois référendums où nous avons dit non à l’indépendance. Nous aimerions donc que nous soyons pris en compte. »
Le problème est que le dernier référendum a été boycotté par les séparatistes : Seulement 47% des Calidoniens ont participé. Et l’insurrection de mai dernier dans le contexte de la réforme électorale imposée par Paris l’a montré: se passer des séparatistes, c’est risquer que l’archipel ne péche à nouveau dans la violence.
Si Manuel Valls est Hue, il suscite également beaucoup d’attente. « Il n’y a pas d’accord, il n’y a pas de discussion, il n’y a pas de progrès. Aujourd’hui, nous attendons ceci: un projet et un positionnement de la France », Assure un calédonien.
« S’il fait de Mumuse comme il l’a fait à Paris avec ses réunions d’un côté et de l’autre, nous, nous espérons, maintenant, des réunions avec tout le monde autour de la table. C’est à lui de faire, » ajouter un autre. C’est le défi de cette visite qui devrait permettre d’ouvrir des négociations sur le statut futur du territoire.
Bienvenue houleuse pour Manuel Valls en Nouvelle-Calédonie: Rapport de Charlotte Mannevy