Santé

A Nice, plus de 1 500 personnes rendent hommage aux sept victimes d’un incendie criminel


Plus de 1.500 personnes ont rendu un dernier hommage samedi à Nice aux sept victimes, dont trois enfants, d’un incendie criminel provoqué, selon les premières conclusions de l’enquête, par un conflit lié à un trafic de drogue dans lequel la famille en deuil n’était pas impliquée.

A Nice, plus de 1 500 personnes rendent hommage aux sept victimes d'un incendie criminel

Organisée par la ville de Nice, cette cérémonie a vu la venue de nombreux membres de la communauté franco-comorienne, venus pour certains en autocar de plusieurs villes de France, dont Marseille, où résident un grand nombre de ressortissants de ce petit archipel de l’océan Indien. Etaient également présents des habitants du quartier populaire de Moulins, où se sont déroulés les faits, ainsi que des Niçois touchés par cette tragédie.

A Nice, plus de 1 500 personnes rendent hommage aux sept victimes d'un incendie criminel

Dans la salle obscure du palais Nikaia, seuls quelques projecteurs éclairaient les sept cercueils alignés, non loin des portraits des victimes, chacun placé devant un grand bouquet de fleurs blanches sur un chevalet.

Les représentants des familles ont parlé avec émotion de la mémoire de ces « des gens merveilleux » qui composait cette famille «attachant et aimant»demandant que « Que la justice soit sévère » avec les gens qui ont déclenché l’incendie mortel.

Le 18 juillet, dix personnes d’une même famille dormant dans un appartement au 7e étage d’un immeuble de ce quartier de l’ouest de la ville touché par le trafic de drogue ont été réveillées en pleine nuit par un violent incendie, volontairement déclenché à plusieurs niveaux inférieurs de l’immeuble. Sept d’entre elles n’ont pas survécu, dont les parents, trois enfants de 5, 7 et 10 ans, ainsi qu’un adolescent et une jeune femme.

A Nice, plus de 1 500 personnes rendent hommage aux sept victimes d'un incendie criminel

Seuls trois jeunes hommes, dont l’un grièvement blessé et toujours hospitalisé, ont échappé aux flammes.

La justice, qui a déjà placé en détention provisoire trois des cinq suspects de cet incendie criminel et recherche activement les deux autres, les soupçonne d’avoir voulu s’en prendre à un habitant de l’immeuble où vivaient les victimes afin de prendre le contrôle d’un point de trafic de drogue voisin, les membres de cette famille comorienne apparaissant comme des victimes collatérales de ce règlement de comptes.

New Grb1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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