A Nantes, le nouveau musée Jules Verne critiqué pour la prose « colonialiste » de l’écrivain
Un collectif nantais s’oppose à l’idée que la ville honore l’auteur « très blanc », « raciste et antisémite » avec un espace dédié au cœur de la future Cité des Imaginaires, censée être inaugurée en 2028 sur les bords de Loire .
Le Figaro Nantes
Cache ça « héritage toxique » que nous ne pouvons pas voir. A peine dévoilé, le projet de Cité des Imaginaires-Grand Musée Jules Verne, qui devrait ouvrir ses portes en 2028 à Nantes, suscite déjà une grande horreur chez les détracteurs locaux de l’écrivain. « Difficile de trouver un seul de ses 82 romans qui ne porte pas de traces indélébiles d’idéologie sexisteraciste et colonialiste, tout en vénérant les machines et le « progrès » du capitalisme prédateur au XIXe sièclee siècle », Les membres du collectif La Commune de Chantenay sont ainsi scandalisés, dans un communiqué, diffusé le 15 mai.
Retour en arrière. Soutenu par la ville de Nantes, le projet du Grand Musée Jules Verne s’inscrit dans le cadre de la réhabilitation d’un ancien moulin à farine des Grands Moulins de Loire, dans le quartier du Bas-Chantenay, au centre-ouest de Nantes. Transformé au fil des années en bureaux puis en friche industrielle, le site sera restauré et embelli en une Cité des Imaginaires, un écrin moderne destiné à abriter une médiathèque…