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à Nantes, le crack draine misère et peurs, des commerçants craquent

C’est une entreprise qui porte sa part « de misère », soupire un policier. Le crack circule à Nantes, comme à Rennes, Lorient, Perpignan ou Saint-Étienne. « Ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle » regrette un autre policier, qui connaît le pouvoir addictif et les effets sur la santé de ce dérivé de la cocaïne, fabriqué à base d’ammoniaque. «Des morceaux ou des crack cakes apparaissent de plus en plus souvent entre nos mains», il admet.

Les contrôles habituels ne conduisent pas les enquêteurs aux points de deal structuré, dans les villes de Dervallières ou de Bellevue. « La fabrication est artisanale, chacun le fait dans son coin et le vend autour de soi, observe un agent spécialisé. De toute façon, nous n’avons pas encore repéré de laboratoire de fabrication, ce que l’on appelle un four. »

« Ce sont très souvent des personnes très abîmées »

Cette présence n’est pas entièrement nouvelle, mais les chiffres attestent d’une explosion de la consommation. En 2018, le centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues Acothé, situé boulevard de…

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