Categories: Nouvelles

À Nantes, 7 adolescents ont essayé pour des assauts ultraviolents dans les districts chics

Le procureur a exigé le placement dans un centre éducatif fermé pour les jeunes les plus violents d’une bande arrêtée en décembre, après une série d’attaques qui ont tué 19 victimes autour des lycées haut de gamme de la ville des Dukes.

La diffusion des vidéos a eu l’effet d’une gifle sur les parties présentes dans la salle des tribunaux pour enfants de Nantes. Sur les images, un jeune est agressé, reçoit des coups de pied, s’étrangé et implore, en vain et sang, la demi-divaine des attaquants déchaînés contre lui, dans une euphorie sauvage. D’autres scènes montrent que les victimes se sont effondrées sur le sol, roulées en boule, cible de la fureur de leurs assaillants. Les séquences de diffusion sont mortes jusqu’à ce que des parents des sept accusés, âgés de 14 à 17 ans, qui sont apparus, le 13 février, devant les tribunaux pour une série de faits d’extorsion et de vol avec violence. La gravité des actes ne semblait pas évidente pour tous les mineurs impliqués.

« La gravité des actes commis ne semble pas avoir été pleinement perçu par tous les mineurs impliqués, dont l’attitude a parfois traduit une certaine légèreté, même une forme de détachement, comme s’ils évoluaient dans un climat d’impunité. Cela a créé une certaine excitation des victimes », témoigne du maître Sophie Sarzaud, avocat pour une partie des victimes. À la fin d’une audience épuisante, s’est étendue sur près de 12 heures et s’est achevée à 2h30, le procureur a demandé le placement dans un centre éducatif fermé, sous l’autorité de la protection judiciaire des jeunes, pour certains des accusés les plus violents. Des mesures éducatives provisoires accrues, y compris le contrôle judiciaire, ont été nécessaires. Réquisitions sévères « Utiliser les faits présumés et les préoccupations légitimes des victimes et de leurs parents »loué par les avocats des partis civils. « Il est essentiel que les défendeurs mineurs prennent conscience de la gravité de leurs actions afin qu’il n’y ait pas d’autres victimes« Consigne Sophie Sarzaud.

Complicité possible

Parmi les quatre autres mineurs impliqués dans le dossier, le procureur a proposé de reclasser la procédure destinée à l’un des défendeurs, de « complicité d’extorsion » à « l’extorsion », considérant qu’il avait participé aux faits. Le procureur a demandé des mesures éducatives provisoires pour trois autres adolescents qui s’étaient révélés moins impliqués dans les faits et dont deux avaient scrupuleusement respecté les mesures éducatives provisoires prononcées au cours de leur nu, en décembre.

Les sept adolescents partagent un profil similaire, marqué par l’abandon de l’école, l’influence des principaux délinquants et familles, parfois submergés par l’évolution de leur enfant. Le groupe avait régné la terreur près des écoles secondaires et dans les quartiers chics de Nantes, en particulier envers Canax, l’automne dernier, en atteignant plus de 19 personnes avec un mode d’exploitation particulièrement violent. Les attaquants ont attaqué leurs victimes dans un groupe, qu’ils déposaient des objets convoités – ici un ordinateur portable, une carte bancaire, des aérpods, des baskets – avant de les conduire dans une rage de violence. Les abus ne se sont pas arrêtés dans la rue. Ils ont continué en ligne, avec le partage, sur les réseaux sociaux, des vidéos d’extorsion. Arrêtés en décembre et ont fait référence au procureur, les sept adolescents ont reconnu les faits.

Le public consacré à l’examen de la culpabilité des adolescents a également souligné des éléments troublants suggérant que certains des défendeurs auraient pu bénéficier d’un éventuel soutien au sein de l’établissement spécialisé qu’ils fréquentaient. Les enquêteurs en charge du dossier n’ont pas trouvé toutes les vidéos des agressions qui auraient probablement été prises. «Certaines vidéos avaient été effacées avant les arrestations. L’un des jeunes accusés a parlé du fait qu’un de ses superviseurs lui avait parlé d’une prochaine opération de police; Une telle situation si elle était prouvée, remettrait nécessairement en question le rôle et les responsabilités des superviseurs dans le soutien de ces jeunes », a souligné l’avocat des victimes. Le verdict du Tribunal des enfants est attendu le 27 février.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.

Share
Published by
Ray Richard

Recent Posts

Le pape François, toujours dans un état critique, a passé « une nuit tranquille »

Le pape a subi ce mardi soir une radio de contrôle "programmée" pour surveiller sa…

39 secondes ago

Mohamed Amra a incarcéré dans la prison de Condé-sur-Sarthe, un endroit en très haute sécurité

AFP Mohamed Amra s'est incarcéré dans la prison de Condé-sur-Sarthe, un lieu de sécurité très…

6 minutes ago

Deux chercheurs du CNRS ont reconnu les faits

Deux chercheurs du CNRS, arrêtés lundi soir dans le cadre de l'enquête sur les avions…

7 minutes ago

L’accord James Bond d’Amazon est « triste » pour une icône britannique

Timothy Dalton a révélé qu'il était «triste» à la perspective que James Bond tombe entre…

9 minutes ago

Auteur d’un merveilleux but, Lionel Messi guide Inter Miami dans la Coupe des champions de la CONCACAF

Le Florida Club a gagné, 3-1, lors du match de retour de sa confrontation contre…

10 minutes ago

L’American S&P Rating Agency publiera la première note de la France sous le gouvernement de Bayrou

Ce vendredi 28 février, l'institution dira que si l'État des finances publiques françaises est telle…

12 minutes ago