à Mulhouse, après l'abstention des européennes, l'électrochoc de la dissolution
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à Mulhouse, après l’abstention des européennes, l’électrochoc de la dissolution

à Mulhouse, après l’abstention des européennes, l’électrochoc de la dissolution

RAPPORTS – Dans la ville industrielle, où plus de la moitié de la population n’a pas voté aux élections européennes, de nombreux abstentionnistes assurent qu’ils glisseront un bulletin dans les urnes lors des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.

Au bord du canal à Mulhouse (Haut-Rhin), deux vieux amis refont le monde, allongés dans l’herbe. «  Macron veut conserver le pouvoir. Il n’accepte pas d’avoir perdu les élections »Frédéric s’avance en débouchant sa canette de bière. «  Je pense qu’il est juste fou ! », rigole Kamel. Les deux ouvriers du bâtiment n’ont pas voté le 9 juin aux élections européennes. Ici, dans la ville textile, plus de la moitié de la population (55%) ne s’est pas rendue aux urnes il y a deux semaines, soit plus que la moyenne nationale. Mais l’annonce de la dissolution, comme partout dans le pays, a créé un électrochoc. «  On ne comprenait pas grand chose à l’Europe, tout ça… Maintenant, on sait que ça peut être sérieux », reconnaît Kamel, presque la quarantaine. Les deux collègues se jurent : ils se rendront aux urnes les 30 juin et 7 juillet pour les élections législatives anticipées.

Dans l’une des villes les plus jeunes de France, l’Insoumise Manon Aubry était…

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