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En Ukraine, cinq civils ont été tués dans de nouveaux bombardements dans la région de Kharkiv, mercredi 1er mai. A Moscou, l’armée russe expose des drones, des lance-roquettes et des carcasses de chars récupérés sur l’ennemi.
C’est l’attraction du 1er mai à Moscou (Russie) : les trophées de guerre de l’armée russe en Ukraine, tous saisis sur le champ de bataille, comme un char américain Abrams calciné. Au total, une trentaine de véhicules blindés et une collection de missiles en provenance de 12 pays. Le point culminant du spectacle est un léopard allemand.
Un lien avec la Seconde Guerre mondiale
Des chars allemands modernes sont exposés, mais aussi un autre de la Wehrmacht de la Seconde Guerre mondiale, avec un message au dessus : « L’histoire se répète » C’est le sens que les organisateurs ont voulu donner à cet événement.
Mais cette référence à l’Allemagne hitlérienne s’applique-t-elle aux pays qui fournissent aujourd’hui des armes à l’Ukraine, comme la France ? « Tous les équipements militaires occidentaux, quel que soit leur pays d’origine, sont livrés au régime nazi de Kiev et sont perçus comme des armes nazies.« , explique Andreï Loubtchikov, du Musée central des forces armées de la Fédération de Russie. Même si une grande partie de ces équipements était déjà exposée à Moscou depuis deux ans, cette année, le lien est plus fortement marqué avec la Seconde Guerre mondiale.