À Moscou, des diplomates de Corée du Nord, de Palestine, de Syrie et du Liban visitent l’exposition de véhicules blindés de l’OTAN capturés

Les chefs des missions diplomatiques de Palestine, du Venezuela, de Syrie, du Yémen et du Liban, ainsi qu’une délégation de Corée du Nord, ont participé à une visite de l’exposition d’équipements de l’OTAN capturés dans le cadre de guerre en guerre en Ukraine. Cette exposition, intitulée « Trophées de l’armée russe », inaugurée le 1er mai au Parc de la Victoire à Moscou. Elle expose notamment trente-deux véhicules blindés fournis par les Occidentaux à l’Ukraine et saisis sur le champ de bataille.

Organisée le 31 mai par les ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense, la visite a permis aux diplomates d’admirer ces véhicules blindés alignés en plein air, parmi lesquels un char Leopard de fabrication allemande, un char américain Abrams, un IFV Bradley américain, ou encore un véhicule blindé britannique Mastiff, détaille l’agence de presse Tass.

80ème anniversaire de la « Victoire »

Plus tôt en mai, des attachés militaires d’Égypte, d’Inde, de Malaisie, de Syrie et d’Afrique du Sud ont également visité l’exposition sur la colline de Poklonnaïa, a rapporté l’agence TASS. Le message de ce musée à ciel ouvert, installé à l’approche du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, est clair : le combat d’hier contre le nazisme revient aujourd’hui avec le régime de Kiev, soutenu par ses alliés occidentaux.

La porte-parole officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que cette visite prenait tout son sens. « à l’approche du 80ème anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre Patriotique ». Condamnant le « Cynisme des soi-disant anciens partenaires (…) des alliés du Débarquement de Normandie et des autres dirigeants d’Etats hostiles »le porte-parole a déploré que ces « revendiquent désormais la possibilité d’utiliser les armes qu’ils fournissent à l’Ukraine pour des frappes à l’intérieur de la Russie », a-t-elle déclaré le 31 mai lors d’un point presse. La veille, l’Élysée avait annoncé que la Russie n’était pas invitée aux cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement de Normandie, le 6 juin, en raison de son « guerre d’agression » contre l’Ukraine.