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À Marseille, des gens du voyage squattent un parking et agressent des élèves d’une école primaire

À Marseille, des gens du voyage squattent un parking et agressent des élèves d’une école primaire


Une trentaine de caravanes ont envahi un parking jouxtant un supermarché dans le 10e arrondissement. Plusieurs individus ont depuis profité de la situation pour s’en prendre à des élèves d’une école située en contrebas en leur jetant des projectiles.

Le Figaro Marseille

Quand ses enfants lui ont dit que « personnes » profita de la pause dans la cour de récréation pour leur lancer des projectiles au visage, le sang de Sophie* bouillait. « Ce sont eux qui nous ont raconté avoir vu des adultes monter sur le toit du quai de chargement du supermarché voisin pour jeter des objets dans la cour. Il y avait du plastique, des pierres et même des morceaux de verre. »raconte cette mère dont trois des quatre enfants fréquentent le groupe scolaire Centre Saint-Loup.

C’est en recoupant les témoignages de plusieurs élèves de cette école primaire publique du 10et C’est dans un quartier de Marseille que Sophie et d’autres parents d’élèves ont découvert qu’une trentaine de caravanes appartenant à la communauté des gens du voyage avaient envahi ce parking privé situé quelques mètres plus haut et à côté d’un supermarché. « Ils sont arrivés il y a environ deux semaines, ont cassé le portail pour accéder au parking et se sont installés illégalement. C’est ahurissant que rien n’ait été fait depuis. »souffle Magali, mère d’une fille en primaire.

Caravanes installées sur le parking vues depuis la galerie du supermarché.
Collection personnelle

Depuis, les caravanes ne bougent pratiquement plus du parking, dérangeant les clients du supermarché et traînant même dans les alentours. « Hier, un convoi de caravanes a quitté le site, avant l’arrivée de cinq autres. Il va et vient. En attendant, le supermarché d’à côté est ouvert et souffre de plusieurs problèmes »se lamente Magali. « Nous avons rencontré le gérant du magasin qui nous a expliqué qu’il était désespéré. Un matin, ils ont trouvé des excréments dans les escaliers mécaniques. Cela fait fuir les clients. »ajoute Sophie, précisant que des individus avaient été aperçus en train de tenter de « traîner » dans les garages et les parties communes d’une résidence.

Les forces de l’ordre ont été appelées

Les tensions ont augmenté lorsque plusieurs membres de la communauté ont directement attaqué les élèves de l’école. Appelée à intervenir, la police n’est d’abord intervenue que lorsque des coups de feu ont été entendus dans la nuit de dimanche à lundi à proximité du squat. « La seule solution trouvée par le directeur de l’école a été de mettre du ruban adhésif dans la cour. Et ces gens n’ont pas l’intention de partir : certains parents de la communauté sont même venus voir le directeur de l’école pour inscrire leurs enfants. »explique Magali, interloquée.

Contacté, le maire du 9et et 10et quartiers de Marseille, Anne-Marie d’Estienne d’Orves (DVD), confirmée au Figaro Soyez conscient de la situation et contactez les forces de l’ordre pour éloigner les contrevenants. « Nous avons été informés des faits en fin de semaine dernière. Nous avons appelé la Division Sud de Marseille pour qu’ils se rendent sur place et fassent un état des lieux afin de trouver une solution pour faire partir ces personnes. On ne peut pas se permettre d’avoir une cour à moitié fermée ou des enfants blessés parce que des gens jettent des projectiles. »affirme le maire, assurant qu’il est à la disposition de ses électeurs à bout de souffle.


Les parents sont en colère et les enfants ont peur. Nous ne laisserons pas un accident se produire.

Sophie*, parent d’élèves

« Nous n’allons pas attendre que nos enfants se fassent jeter des choses à la tête. La sécurité est le maître mot de l’école. »Sophie souligne, en ajoutant, que plusieurs plaintes ont été déposées par des parents d’élèves de l’école. « Les parents sont en colère et les enfants ont peur. Nous ne laisserons pas un accident se produire. »dit-elle en faisant référence aux étudiants « en larmes » le premier jour d’école.

*Le prénom a été changé.

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