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« A Malmö, l’alliance du wokisme et des islamistes contre le candidat israélien à l’Eurovision »

FIGAROVOX/CHRONIQUE – Nulle part ailleurs qu’à Malmö l’alliance entre l’extrême gauche pseudo-écologiste, le wokisme et l’islamisme n’aurait pu mieux fonctionner pour cracher sa haine du juif, écrit notre chroniqueur.

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Il vient de publier Journal de guerre. C’est l’Occident qu’on assassine (Fayard).


Réflexions sur la question de l’Eurovision. Mais d’abord sur la question juive télévisée à l’échelle mondiale. Quel est le sens caché de ces manifestations relativement peu nombreuses, mais génératrices d’une immense publicité, exigeant – littéralement – ​​l’exclusion de l’État juif du concert des nations ? Avant de répondre à cette question sur le fond, quelques remarques incidentes.

La manifestation d’exclusion, à laquelle Greta Thunberg en keffieh a participé en tant que star centrale, exprimant une telle haine qu’elle a fini par être arrêtée, aurait été encore moins nombreuse ailleurs qu’à Malmö. Cette troisième ville du pays scandinave est en fait la capitale de l’islamisme en Suède. Les Juifs y sont depuis longtemps « judenrein », effectivement interdits d’entrée dans la ville, à moins qu’ils ne mettent leur vie en danger. C’est notamment à cause de l’anti-modèle qu’est Malmö que la Suède, y compris la gauche, s’est vaccinée contre une immigration massive et invasive. Nulle part ailleurs qu’à Malmö l’alliance entre l’extrême gauche pseudo-écologiste, le wokisme et l’islamisme n’aurait pu mieux cracher sa haine du juif qui se défend.

Nulle part ailleurs qu’à l’Eurovision l’alliance entre l’idéologie éveillée et les islamistes ne pourrait être mieux située. Eurovision, cette Europe sans vision, sans Nations, sans langues nationales autres que l’anglais international – si possible non binaire – et où même le soleil est artificiel. Nulle part ailleurs qu’à Malmö la haine du mal qu’un État-nation non musulman et occidental peut inspirer ne pourrait mieux fonctionner devant les microphones bienveillants de l’idéologie médiatique post-étatique. À ce stade irrationnel, j’ai des scrupules à utiliser des arguments rationnels qui sont par nature improductifs.

Plus l’accusation contre l’État juif est disproportionnée ou injuste, plus grand est le plaisir.

Gilles-William Goldnadel

Je pourrais, une fois de plus, pour tenter de plaider la cause d’Israël et montrer le judéocentrisme obsessionnel de ses détracteurs, montrer qu’ils ne se soucient pas du tout des Soudanais déplacés par millions et massacrés par dizaines de milliers pour des raisons ethniques au plus haut point. moment. Human Rights Watch parle en creux de génocide. Mais ces Soudanais ont le malheur supplémentaire de n’être pas victimes des Blancs mais des musulmans radicaux.

Je pourrais évidemment argumenter incidemment que si, par hypothèse absurde, les griefs contre l’État juif pogromisés le 7 octobre (soit il y a cent ans) étaient efficaces, on ne voit pas en quoi une simple femme nommée Eden en serait responsable. Golan. Une femme sifflait, raillait, confinée dans ses quartiers. Si elle avait été violée, elle aurait suscité dans les brigades de la haine le même esprit de charité que les femmes des kibboutzim éventrés. Elle partage la même couleur blanche avec ses sœurs d’infortune.

Je pourrais enfin stigmatiser une fois de plus ce mythe mensonger d’un génocide à Gaza, nié tant par les faits que par le droit. Un mythe très symboliquement équivalent dans l’inconscient à celui des déicides qui, à Pâques, le renouvellent en buvant le sang d’enfants innocents. Mais l’énergie que je mets à crier ravirait mes bourreaux. Car il faut comprendre que la haine irrationnelle d’Israël, depuis des temps immémoriaux, a un aspect rituel. De l’Inquisition médiévale à l’ONU, des condamnations symboliques qui ne concernent qu’un seul État. Et plus l’accusation contre l’État juif est disproportionnée ou injuste, plus grand est le plaisir.

La haine empoisonnée dans le keffieh, immense, stupide, ignorante, hurlante, n’aurait-elle pas, par sa diffusion inoculée au corps social sain, quelque vertu médicinale d’ordre vaccinal ?

Gilles-William Goldnadel

Dans ce cadre haineux, on remarquera sans grande surprise la grande passivité d’un antiracisme d’ordinaire irritable. Nous chercherons en vain la moindre distance du Monde ou du service public audiovisuel. Il est vrai que ce dernier était trop occupé hier pour mener une grève de solidarité en faveur de Guillaume Meurice, comédien diplômé, qui avait de nouveau nazifié un juif circoncis à Sion malgré un premier avertissement du régulateur. Dans ce contexte délétère, dans une tribune courageuse du ParisienSophia Aram a sauvé ce qui reste de l’honneur de France Inter.

Ceci nous amène, après la description de la désolation, à esquisser celle de l’espérance. Avant la haine mondialisée, le peuple d’Israël était dangereusement divisé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Même si l’intolérable et périlleuse insuffisance de son système politique et du personnel recruté apparaît crûment dans toute sa nullité. Surtout, une question se pose avec acuité. La haine empoisonnée dans le keffieh, immense, stupide, ignorante, hurlante, n’aurait-elle pas, par sa diffusion inoculée au corps social sain, quelque vertu médicinale d’ordre vaccinal ?

La réaction populaire lors de la soirée télévisée pourrait accréditer cette hypothèse optimiste. En tout cas, cela aura mis un baume apaisant sur les cœurs endoloris. Contrairement aux jurys d’artistes sensibles à la triste mode de l’époque, les publics d’une quinzaine de pays européens auront accordé le maximum de voix à l’Etat entraîné dans la fange. La majorité silencieuse contre la meute hurlante. Voir ces centaines de milliers de personnes venir porter leur voix à une femme blessée et à son peuple, tandis qu’un autre haineux est arrêté par les forces publiques d’un pays européen qui ne veut pas mourir et a décidé de reprendre son destin en main, ce ne sera peut-être pas vain. Le vaccin contre la haine ou la capitulation devant l’occupation. Notre destin à la croisée des chemins.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides

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