Le M23 a repris la capitale régionale lundi, suscitant une guerre communautaire et économique qui a duré trois décennies.
La chute de Goma n’a été qu’une question d’heures lundi lundi. Depuis la nuit précédente, la ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a été déchirée par des incendies d’armes et des détonations d’artillerie automatiques. Elle menace de s’enfoncer dans l’anarchie et le chaos. Les diplomates du monde entier notent avec une certaine consternation de la chaîne incessante de violence. « » Goma est sur le point de tomber »»Il a été noté lundi matin à l’Élysée, condamnant une fois de plus cette offensive militaire.
Sur les réseaux sociaux, des vidéos se sont présentées à la lumière de l’aube des colonnes de la milice M23 (mouvement du 23 mars) marchant dans les rues désertes de la capitale de la province du nord du Kivu. Armés et soutenus directement par l’armée rwandaise (FDR), les rebelles ont terminé la prise de la capture, ou plutôt la reprise du contrôle de la ville et de ses 2 millions d’habitants. Dans un communiqué de presse, le M23 a salué