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à l’Est et au Sud, des ménages dans l’impasse ?

à l’Est et au Sud, des ménages dans l’impasse ?
à l’Est et au Sud, des ménages dans l’impasse ?

Image d’illustration ZFE. (Photo Frédéric Scheiber / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

À partir de deux études analysant la situation automobile à Lyon, BNP Paribas Mobilité tente d’anticiper les potentielles difficultés que pourraient rencontrer les ménages les plus modestes dans la transition mobilité.

La Zone à Trafic Limité s’accélère à Lyon. A compter du 1er janvier 2025, l’interdiction de circuler et de stationner s’étendra aux véhicules particuliers classés Crit’Air 3. Deux analyses de la situation en région lyonnaise ont récemment été publiées : « L’Automobiliste en plein brouillard ». brouillard) Observatoire Cetelem) et « L’Indice de Précarité Automobile ».

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BNP Paribas note notamment que, selon « L’Automobiliste en plein brouillard », «plus de huit habitants sur dix en Auvergne-Rhône-Alpes (85%) considèrent que les ZFE sont injustes pour les ménages modestes qui ne pourront pas s’équiper de véhicules modernes pour se déplacer dans ces zones. Par ailleurs, près de huit personnes sur dix (78%) estiment que le planning prévu est trop exigeant.« .

Des difficultés accrues pour certains quartiers de Lyon

Dans un communiqué, la banque BNP Paribas se sert de ces analyses pour décrypter, tour à tour, les conséquences de ces mesures conjuguées à la baisse du pouvoir d’achat des Français et, plus particulièrement, «pression sur les prix des voitures« . BNP Paribas Mobility a ainsi créé un indice de précarité automobile, réalisé avec C-Ways, afin d’évaluer les difficultés des territoires en matière de transition vers des véhicules récents.

Représentation de l’indice de précarité automobile BNP Paribas

« Avec l’interdiction de circulation des véhicules classés Crit’Air 3 dans la ZFE de la Métropole de Lyon à partir de janvier 2025, 135 000 véhicules particuliers circulant régulièrement dans la Métropole ne seront plus autorisés à s’y rendre.« , rappelle-t-elle dans son communiqué. Des véhicules essentiellement concentrés à l’est et au sud de Lyon, « zones où les ménages à faible revenu sont surreprésentés« .

Dans son analyse, la banque note également que «les transports publics (…) sont relativement moins développés dans ces zones« . Les ménages les plus modestes de ces quartiers de la métropole lyonnaise se retrouvent, selon la BNP, dans « l’impasse face à la transition énergétique« .

A noter que la Métropole de Lyon a mis en place un dispositif d’aides pour soutenir l’achat d’un véhicule moins polluant. Une mesure qui, jusqu’à présent, peine à décoller.

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