à l’Assemblée, petits calculs et grandes manœuvres autour de la dernière vice-présidence vacante
NARRATIF – Les divisions entre droite et macronistes pourraient permettre à la gauche d’occuper le siège libéré par l’entrée au gouvernement d’Annie Genevard.
Alors que tous les regards sont tournés vers l’Hémicycle, où l’examen du budget a débuté lundi soir, une autre bataille se joue plus discrètement au Palais Bourbon. Ce mardi après-midi, juste après les questions au gouvernement, les députés doivent en effet attribuer une vice-présidence vacante de l’Assemblée nationale. Le vote a été provoqué par la démission de la nouvelle ministre de l’Agriculture, Annie Genevard (LR), qui a été contrainte de quitter le bureau de la Chambre basse, où elle siégeait jusqu’ici avec Clémence Guetté (LFI), Naïma Moutchou (Horizons), Nadège Abomangoli (LFI), Xavier Breton (LR) et Roland Lescure (Renaissance).
Sur la ligne de départ pour la remplacer, sa collègue Virginie Duby-Muller, députée LR de Haute-Savoie, fait figure de favorite. A condition toutefois que l’alliance scellée entre les macronistes et la droite en juillet dernier – pour réélire, à l’époque, Yaël Braun-Pivet au perchoir – ne se brise pas. Parce que cet accord mondial…
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