DÉCRYPTION – Alors que certains « verrous » du texte du gouvernement ont été brisés, les députés s’interrogent sur les limites de la loi et le gouvernement souhaite reprendre la main sur son texte. Les soignants craignent le vote d’une loi très transgressive.
Nouveau modèle français de fin de vie ou saut vertigineux vers l’inconnu ? Un climat d’incertitude plane sur les contours de la loi sur l’aide à mourir, deuxième grande réforme sociétale d’Emmanuel Macron après la PMA pour toutes.
Après deux années de promesses et de mystères entretenus par le chef de l’Etat, c’est au tour des députés de « regarde la mort en face ». Dès lundi et pendant deux semaines, ils se concentreront sur le périlleux sujet de la fin de vie. Si ce texte fait partie de ceux qui devraient être écrits « avec une main tremblante », cela apparaît surtout comme un véritable casse-tête tant les limites de l’accès à un droit à mourir semblent difficiles à définir. Où tracer les lignes rouges ? Comment les garantir ? La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, préfère invoquer le nécessaire « équilibre » du texte et promet de le restaurer.
Mais la bataille législative sera probablement plus rude que prévu. Issu des travaux de la commission spéciale, menés à plein régime…
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