"A l'Assemblée nationale, on ne pouvait plus faire avancer un dossier", reconnaît Gérald Darmanin
Les nouvelles les plus importantes de la journée

« A l’Assemblée nationale, on ne pouvait plus faire avancer un dossier », reconnaît Gérald Darmanin

Candidat au Nord, le ministre de l’Intérieur reconnaît que le peuple a donné une « gifle » au président lors des élections européennes. La dissolution contribuera à clarifier la situation, selon lui.

Article rédigé par

franceinfo – avec France Bleu Nord

Radio-France

Publié


Temps de lecture : 1 min

Gérald Darmanin, le Ministre de l'Intérieur, le 22 mars 2024. (JULIEN BALIDAS/RADIO FRANCE)

« A l’Assemblée nationale, on ne pouvait plus faire avancer un dossier », reconnaît mardi 18 juin sur France Bleu Nord le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, candidat à sa réélection dans la 10e circonscription du Nord. A l’approche des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, le ministre de l’Intérieur estime qu’aujourd’hui, « Les électeurs ont un choix gaullien qui est de trancher le nœud gordien comme aurait dit Georges Pompidou ».

« On voit bien qu’à l’Assemblée nationale, on n’arrivait plus à faire avancer un dossier », poursuit le ministre. Il reconnaît cependant que le score aux élections européennes est un signal clair. « On avait envie de dire quelque chose au président de la République, de le gifler, il n’y a pas d’autres mots, et à nous aussi qui sommes responsables. » Selon lui, la dissolution permettra donc de clarifier la situation.

« Je me souviens de Mme (Olivia) Grégoire qui est une ministre courageuse des PME, qui a essayé de faire un projet sur les titres restaurant pour qu’on puisse les utiliser en dehors des restaurants. Elle n’a même pas pu le faire adopter à l’Assemblée nationaledit l’ancien maire de Tourcoing. Alors quand on a ce type de projet qui ne peut plus avancer justement parce qu’il y a une majorité relative, justement parce que les oppositions se coagulent pour empêcher l’avancée, il faut trancher.»

Gérald Darmanin rappelle : « Nous ne sommes pas propriétaires de notre mandat. Si nous sommes battus, nous sommes battus, c’est la démocratie et ce n’est pas grave. Par contre, ce qui est important c’est que les Français soient dans la responsabilité je pense qu’ils le sont et que beaucoup d’entre eux soient dans la responsabilité ». ils voteront.

Quitter la version mobile