à l’approche d’un nouveau cycle de négociations pour une trêve, Israël et le Hamas marquent leurs désaccords

Le Premier ministre israélien a annoncé vendredi avoir « approuvé un prochain cycle de négociations, dans les prochains jours, à Doha et au Caire » en vue d’avancer sur l’éventualité d’une trêve impliquant la libération des otages israéliens détenus depuis le 7 octobre. dans le territoire palestinien.

Un accord sur une trêve à Gaza impliquant la libération des otages israéliens semble encore loin. Malgré l’ouverture possible de nouvelles négociations et les appels répétés de la communauté internationale à un cessez-le-feu immédiat dans le territoire palestinien assiégés par Israël, le Hamas et les autorités israéliennes ont une nouvelle fois exprimé dimanche 31 mars de profonds désaccords.

En fin de compte, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza d’avoir « endurci » ses positions. Et ça, « alors qu’Israël a fait preuve de flexibilité dans ses positions pendant les négociations »a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Face à la pression internationale, ainsi qu’à celle des familles des otages, le Premier ministre israélien a annoncé vendredi avoir « a approuvé un prochain cycle de négociations, dans les prochains jours, à Doha et au Caire (…) pour avancer ».

Incertitude sur l’envoi d’une délégation du Hamas

Plus tôt dimanche, un responsable du Hamas cité par l’AFP avait déclaré que les positions entre le mouvement palestinien et l’Etat juif étaient toujours d’actualité. « trop ​​loin » décider d’envoyer ou non une délégation à Doha, au Qatar, ou au Caire, en Égypte, où des discussions indirectes se tiennent régulièrement via des médiateurs internationaux en vue d’une éventuelle trêve. Discussions jusqu’à présent sans résultatles deux parties s’accusant mutuellement de blocage.

« Il n’y a pas encore d’indication ou de décision au sein du Hamas concernant l’envoi d’une délégation du Hamas à un nouveau cycle de négociations au Caire ou à Doha », a assuré ce responsable à l’agence de presse sous couvert d’anonymat, tandis que le média égyptien progouvernemental Al-Qahera News, proche des services de sécurité égyptiens, a annoncé dimanche la reprise des discussions.

Depuis le début de la guerre, une seule trêve d’une semaine a été instaurée fin novembre et a permis la libération d’une centaine d’otages en échange de prisonniers palestiniens.