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À la Une: Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal

 » Sonko aux commandes », s’exclame WalfQuotidien sur la première page.  » Le président Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement mis au travail », note le journal, en nommant son mentor hier soir, quelques heures après sa prestation de serment.

 » Pas de surprise… », souligne le site d’information Dakar Matin.  » Ousmane Sonko est désormais invité à proposer les membres du gouvernement.  » Ce sera  » dans les prochaines heures ou jours « , a déclaré l’intéressé :  » ce gouvernement sera composé d’hommes et de femmes de valeur et de vertu. Des hommes et des femmes sénégalais de l’intérieur et de la diaspora, connus pour leur compétence, leur intégrité et leur patriotisme. »

Lors de cette première prise de parole, « Ousmane Sonko a lancé un vibrant appel à l’unité nationale et à la participation citoyenne, soulager Sénéplus. Evoquant « cette formidable jeunesse sénégalaise » qui s’est mobilisée pour nettoyer les artères des villes, il a déclaré : « c’est d’autant plus important que nous articulons notre action autour de la citoyenneté, de la participation collective. (…) Nous ne ménagerons aucun effort pour atteindre les objectifs que nous avons promis au peuple sénégalais, c’est-à-dire la rupture, le progrès et le changement définitif dans le bon sens. »

Qui dirigera le pays ?

DONC  » Diomaye Faye et Ousmane Sonko, qui sera le vrai président du Sénégal ? » : question posée par WakatSéra à Ouagadougou.

 » Ousmane Sonko en tant que chef du gouvernement sera le véritable chef d’orchestre d’une symphonie qu’il a écrite du début à la fin, dit le quotidien burkinabé. Le Sénégal va se retrouver dans un scénario Medvedev-Poutine ! »

Dans tous les cas, continuez WakatSéra » Bassirou Diomaye Faye doit agir en président de tous, de tous ces Sénégalais et de toutes ces femmes sénégalaises qui ont soif de justice, d’équité, de bien-être social et de développement inclusif (…). Sur le plan de la politique internationale, avec la souveraineté du Sénégal solidement ancrée dans son corps, mais ayant aussi « l’unité africaine » comme étoile polaire, le nouveau Président de la République saura certainement faire les bons choix, entre anciens et nouveaux partenaires. , guidé par le seul intérêt de son peuple. »

En fait, complet Ledjely en Guinée, « une partie importante de ses élus souhaite qu’il honore sa promesse électorale de redéfinir les relations du Sénégal avec certains de ses partenaires, dont la France en particulier. »

Quelles relations entre Dakar et Paris ?

Justement, jusqu’où ira l’équipe Faye-Sonko dans ce domaine ?

Certains prônent une rupture… Témoin, cette tribune publiée par le quotidien sénégalais 24 heures :  » Les régimes fantoches pro-occidentaux s’effondrent rapidement sur le continent africain, pouvons-nous lire là-bas. L’Alliance des États du Sahel, Mali, Burkina Faso et Niger, est peut-être l’avant-garde d’un axe de résistance africain. (…) Bassirou Diomaye Faye s’est imposé avec le profil d’un leader panafricain outsider pour renverser le président sortant Macky Sall, fantoche de la France. (…) Il n’a pas encore clairement dit s’il comptait chasser les militaires français du Sénégal. Si cela devait se produire, le coup porté à Paris serait sans précédent. »

UN « partenariat gagnant-gagnant » ?

 » Face à l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la France veut éviter la rupture », souligne pour sa part Le monde Afrique à Paris.

 » Si les zones de friction entre Pastef, parti « panafricaniste de gauche » et la France sont évidentes, des zones de conciliation sont possibles. Opposé au franc CFA dans sa version actuelle, Bassirou Diomaye Faye plaide pour une réforme de la monnaie commune ouest-africaine héritée de la colonisation. Un point sur lequel la France, premier investisseur et deuxième partenaire commercial, se dit sereine. « Nous sommes plus que jamais ouverts à cette idée. C’est ce que le président (Macron) veut poursuivre depuis des années. Si d’autres points doivent être réformés, nous serons réceptifs », assure une source diplomatique française. Sur le plan de la sécurité, continue Selon Le Monde Afrique, Pastef n’appelle plus au départ des troupes françaises – soit 350 soldats toujours présents à Dakar – comme il l’avait réclamé par le passé. Bassirou Diomaye Faye n’a cependant pas exclu d’étendre la coopération en matière de sécurité à de nouveaux partenaires, dont la Russie.. »

Il y a encore un an Le monde AfriqueBassirou Diomaye Faye a déclaré : « nNous ne sommes pas contre la France, mais pour le Sénégal. Dire « je me préfère » ne signifie pas « je te déteste ». Ce que nous voulons, c’est un partenariat gagnant-gagnant. »

Reposez-vous, conclut le journal, « que vousUne période d’incertitude s’ouvre dans les relations entre la France et le Sénégal, où chaque déclaration et chaque geste des deux côtés seront scrutés. »

Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
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