« Par conséquent, poursuit LFI, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas ou ne partagent pas les raisons obscures qui ont poussé les autres partenaires du Nouveau Front Populaire à retirer la candidature ! »
« Le risque RN n’existe pas »
« LFI s’est engagé à ne donner aucune voix au RN et nous nous retirerions si, en cas de course à trois, nous étions 3et de limiter leur nombre de députés pour qu’il n’y ait pas de majorité absolue au Parlement dimanche soir. Dans notre circonscription, le risque du RN au second tour n’existe pas. Retirer la candidature dans ces conditions et au nom d’un « front républicain », c’est déserter le combat pour le programme du Nouveau Front Populaire et protéger une Macronie détestée et vaincue. C’est briser l’élan des militants. C’est abandonner ceux qui, dans les quartiers populaires et ailleurs, s’étaient ralliés à cette perspective.
« C’est déserter le combat pour le programme du Nouveau Front Populaire et protéger une Macronie détestée et vaincue. »
Si le mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon demande qu’«aucune voix ne soit donnée au candidat du RN au second tour», il regrette «amèrement qu’aucun bulletin du Nouveau Front populaire ne puisse être déposé dans les urnes».
Cet avis n’est pas partagé par les autres alliés du PNF. Mardi, le Parti communiste français a également appelé Olivier Falorni à se présenter dimanche 7 juillet, ainsi que Benoît Biteau, Fabrice Barusseau, Raphaël Gérard et Christophe Plassard dans les autres circonscriptions.