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A la rentrée, tous les hôpitaux universitaires vont perdre des internes – Libération

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Malgré les promesses du gouvernement de renforcer la formation des médecins, le nombre de postes ouverts aux nouveaux internes hospitaliers pour l’année 2024-2025 est en baisse de 16 %.

Un choc brutal entre la promesse du gouvernement d’améliorer le système de santé et la réalité du terrain. Alors même qu’en avril le Premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, s’était engagé à augmenter encore le nombre d’étudiants en médecine formés chaque année – de 10 000 actuellement à 16 000 en 2027 – pour pallier la pénurie actuelle de praticiens, les hôpitaux vont être confrontés à une baisse drastique des ressources médicales dans les prochains mois. La raison : le nombre de postes proposés aux nouveaux internes pour l’année universitaire 2024-2025 est en chute libre. Selon un décret du 7 juillet, seules 7 974 places sont à pourvoir, soit 1 510 de moins que l’année précédente. Jamais depuis 2016 le nombre de renforts étudiants n’a été aussi faible dans les hôpitaux. Un vrai problème quand on sait que le bon fonctionnement de nombreux établissements dépend de cette main-d’œuvre corvéable et peu exigeante.

Changement des règles du jeu

Tous les hôpitaux universitaires vont perdre des postes d’internes en novembre, toutes spécialités confondues. A commencer par les plus importants : 92 internes à Lille, 74 à Lyon. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le nombre d’étudiants va passer de 1 556 l’an dernier à 1 341 internes pour 2024.

Cammile Bussière

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