A la Paris Games Week, l'industrie du jeu vidéo n'est pas la seule à convoiter l'attention des jeunes
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A la Paris Games Week, l’industrie du jeu vidéo n’est pas la seule à convoiter l’attention des jeunes

A la Paris Games Week, l’industrie du jeu vidéo n’est pas la seule à convoiter l’attention des jeunes

Mercredi 23 octobre, dans les allées de la Paris Games Week (jusqu’à dimanche au parc des expositions de la porte de Versailles), le regard du visiteur est naturellement attiré par les stands criards et imposants des éditeurs historiques. Une moto est placée à proximité des poteaux sur lesquels tourne la dernière Appel du devoir, Capcom a installé une statue monstrueuse de Chasseur de monstrestandis que le groupe allemand Plaion organise de véritables duels de chevaliers afin de promouvoir son prochain Kingdom Come : Délivrance. Mais en s’éloignant du cœur du pavillon 1, le plus important du salon, on croise des stands moins orthodoxes en périphérie, plus éloignés du monde de « jeu » comme on l’imagine.

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« Nous sommes ici depuis trois ans, expliquer un officier joyeux en uniforme après qu’on lui ait demandé pourquoi diable la Gendarmerie Nationale avait un stand au plus grand salon du jeu vidéo de France. Cela nous permet de montrer une autre facette des forces de l’ordre ! » Une banderole « Joue avec les gendarmes » est affichée à côté de deux rangées de trois ordinateurs sur lesquels on s’affronte. Ligue de fuséeun match de football avec des voitures. «Mais nous allons aussi faire XDefiant ou Rainbow Six Siege (deux tireurs, bien sûr) »assure notre interlocuteur.

Le stand permet aux curieux, souvent jeunes, masculins et séduits par cette façade « cool » de la maréchaussée, de s’informer sur le recrutement au sein de ce corps qui, finalement, leur ressemble souvent. Au fond, deux animateurs de GameGend, une association de « gendarmes des gamers », diffusaient leurs matchs en direct et détendus sur Twitch, lors d’un stream caritatif au profit de l’association e-Enfance.

La police nationale est présente pour la première fois à la Paris Games Week, lors de son édition 2024.

Le spectacle est assuré

Nous décidons de continuer à parcourir les allées centrales et cette fois nous découvrons la Macif, la compagnie d’assurance. L’un des responsables du stand, très occupé à découper des autocollants, résume gentiment le processus : « Nous faisons jouer pour Silver Geek : c’est une association qui cherche à améliorer le bien-être des seniors, notamment à travers les jeux vidéo. »

A proximité, deux visiteurs profitent d’un bowling virtuel sur Sports sur Nintendo Switch. Un écran ci-dessus montre une cagnotte en euros. « Pour chaque match joué par le public, nous ajoutons de l’argent et nous ferons un don à la fin, nous explique-t-elle avant de désigner un atelier, de l’autre côté du stand, où une personne accompagnée d’un animateur s’essaye à un jeu de course. Et ici, on fait de la prévention en vous faisant envoyer des SMS pendant que vous conduisez pour vous montrer que ce n’est pas sécuritaire. »

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