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A La Courneuve, les nageurs petits et grands ont déjà repris possession de la piscine olympique

Le nouveau centre aquatique Annette-Kellermann, qui servait aux entraînements de water-polo pendant les Jeux Olympiques, est désormais accessible aux Courneuvois.

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Les premiers usagers ont découvert le nouveau centre aquatique Annette-Kellermann à La Courneuve le 4 septembre 2024. (ANTHONY LIEURES / MAXPPP)

Que restera-t-il des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ? De beaux souvenirs de médailles françaises et aussi de certaines infrastructures, notamment en Seine Saint-Denis. Le centre aquatique Annette Kellerman de La Courneuve a accueilli des entraînements de water-polo pendant les JO et est désormais ouvert au public depuis mercredi 4 septembre.

Aujourd’hui, le petit Ryad pratique une toute autre discipline : « J’aime tellement le toboggan ! » Son frère Imane a fait le tour des piscines : « Ce qui est bien, c’est la grande piscine et aussi les jeux comme le toboggan. Pour moi, c’est la meilleure expérience de piscine que j’ai eu ici. »

Le bassin sportif, ludique et d’éveil est situé à l’intérieur. A l’extérieur, on trouve deux autres bassins, dont le bassin nordique où Nolan fait ses longueurs. « Il y a tout ce qu’il faut, surtout pour la ville, car à côté il y a une piscine qui est vraiment insalubre »explique Nolan. Il s’agit de la piscine de Marville située à 300 m. Gratuite pendant l’été, elle a attiré de nombreux riverains. Au centre aquatique départemental Annette-Kellermann, l’entrée n’est pas gratuite mais Guillaume, qui vient pour la deuxième fois depuis son ouverture, est satisfait des tarifs pratiqués : « Le prix d’un billet simple est de 4,50 euros, ce qui est très raisonnable. »

Le Centre Aquatique Annette Kellermann a accueilli des entraînements de water-polo pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

Un espace bien-être et balnéothérapie complète le centre aquatique confié par le département en délégation de service public à l’opérateur privé Vert Marine, car la Seine-Saint-Denis ne peut le gérer seule. « Si vous regardez la grille de la fonction publique territoriale, il n’y a pas d’emplois comme celui de sauveteurexplique Zaïnaba Saïd-Anzum, conseillère départementale chargée des sports. Aujourd’hui, c’est pour avoir une meilleure qualité en terme d’effectifs aquatiques – ils sont 14 ici – et c’est la raison pour laquelle nous avons fait ce choix. »

Le centre abritera également une école de formation de sauveteurs avec un objectif de 25 diplômés chaque année. Le centre aquatique espère accueillir jusqu’à 300 000 nageurs par an contre 60 000 dans l’ancienne piscine.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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