À la Cinémathèque, «L’art de James Cameron» plonge dans les visions d’un génie du cinéma
AVIS – L’exposition, riche d’objets, de vidéos et de maquettes grandeur nature, fait la part belle à l’immersivité.
En entrant dans « The Art of James Cameron », le visiteur est accueilli par le ton chaleureux et calme du directeur de Avatar . Cameron nous prévient. On le connaît avant tout comme réalisateur, mais, aux origines de sa vocation, il y a « le pouvoir des rêves et du subconscient » sur un enfant solitaire qui grandit dans une ville rurale canadienne, Kapuskasing. Nourrie d’illustrations, de science-fiction et de comics, cette enfant rêveuse dévore les romans d’Arthur C. Clarke, dont 2001, une odyssée spatialepar Robert E. Howard et son Conan le Barbare, Isaac Asimov, Lyon Sprague de Camp et bien d’autres. Dessinateur gaucher virtuose, il se forme sur les conseils de Burne Hogarth, l’illustrateur de Tarzan.
L’exposition met en lumière les premiers croquis, illustrations et peintures de ce jeune artiste doué qui, s’il avait continué dans le graphisme, aurait rivalisé avec les plus grands auteurs de bandes dessinées de l’époque. Pilote Ou Du métal hurlant. La puissance de son œuvre…