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à Paris, plusieurs milliers de personnes manifestent « contre les racismes et l’islamophobie »

Manifestants lors de la marche « contre le racisme », à Paris, le 21 avril 2024.

Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche 21 avril à Paris « contre le racisme et l’islamophobie » dans le cadre d’une marche visant notamment « violences policières », qui avait été interdite par le chef de la police puis autorisée par la justice. La manifestation a rassemblé environ 3 000 personnes, selon une source policière.

Marcher derrière une banderole « Nos enfants sont en danger »les manifestants ont quitté Barbès en début d’après-midi à l’appel d’une cinquantaine d’organisations dont La France insoumise, le Nouveau Parti anticapitaliste, Attac et Solidaires.

« Il fallait penser la mobilisation en dehors de la marche blanche et des événements dramatiques » parce que « Les violences policières sont les violences les plus graves qui touchent nos enfants, ceux des quartiers, les enfants pauvres, noirs ou arabes », a estimé Yessa Belkhodja, co-initiateur de cette marche. Mais « cette violence n’est qu’une partie de la violence, il y a une violence quotidienne »elle a ajouté.

La manifestation devait se terminer place de la République par un concert à 18 heures auquel devait participer le rappeur Médine.

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Une manifestation interdite puis autorisée

« Nos enfants ne sont pas des proies pour les flics », proclamaient des signes. Sur d’autres, citant Frantz Fanon, on pouvait lire « Le racisme est un fléau pour l’humanité ». Selon la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve, « Les gens sont de plus en plus conscients que la France conserve un imaginaire collectif colonial et qu’un certain nombre de personnes issues des pays des anciennes colonies sont considérées comme des sous-humains. »

« On en a marre de cette justice à deux vitesses »de « ces regards quand on quitte nos quartiers »la mort « les perquisitions, ces délits faciaux », a témoigné un manifestant. Comme elle, de nombreux manifestants portaient un keffieh, en solidarité avec la population de la bande de Gaza. La manifestation, sur laquelle flottaient des drapeaux palestiniens, a eu lieu plus de six mois après le début de la guerre contre le Hamas dans le territoire palestinien suite à l’attentat du 7 octobre 2023 mené par l’organisation islamiste.

« Si nous sommes ici à une époque où les Palestiniens sont largement déshumanisés, (…) c’est pour dire que toutes les vies sont égales. (…) Le fil conducteur que nous portons aujourd’hui est l’égale dignité des êtres humains. »Mathilde Panot, la chef de file des députés « insoumis », l’a déclaré à plusieurs journalistes, présents aux côtés des membres de son groupe Eric Coquerel et Danièle Obono.

La manifestation a été interdite jeudi par la préfecture de police au motif que la dénonciation « dans son appel aux « crimes policiers » contre les jeunes » était « propice à attirer des composantes cherchant délibérément des affrontements avec la police »au risque de « trouble à l’ordre public ». Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris a suspendu vendredi cette interdiction, estimant qu’elle affectait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation ».

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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