A Kazan, les Brics reprochent à l’ONU son incapacité à assurer la stabilité mondiale
Vladimir Poutine s’est imposé comme leader du sommet « Global Sud » qui a réuni une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement.
Envoyé spécial à Kazan
Selon le Kremlin, il s’agissait « le plus grand sommet organisé en Russie ». La réunion des Brics qui a réuni pendant trois jours à Kazan, sur les rives de la Volga, une vingtaine de dirigeants mondiaux autour de Vladimir Poutine, n’aura pourtant donné naissance qu’à une souris : une interminable liste déclamatoire d’engagements censée tourner la page du« hégémonie occidentale » sur la gouvernance de la planète.
Le vaste rassemblement de Kazan, qui s’est terminé jeudi, aura surtout permis au président russe d’endosser le rôle de primus inter pares au sein d’un groupe où sa prééminence est pourtant contestée par la Chine et l’Inde. Il a également su orchestrer le feu roulant des critiques qui accusent l’Occident, mais aussi l’ONU, de leur incapacité à assurer la prospérité et la stabilité mondiales.
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