À Jérusalem, la jeune génération observe avec détachement l’escalade du conflit au Moyen-Orient
Alors que le conflit entre Israël, le Liban et l’Iran s’intensifie ces derniers jours, la jeune génération d’Israéliens reste à l’écart.
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Israël se prépare à une riposte imminente, simultanée ou échelonnée sur plusieurs fronts, après les attaques ciblées de Beyrouth et Téhéran. A Jérusalem, au cœur de la ville, aux terrasses des cafés, on parle davantage des JO que de la situation sécuritaire.
À Rechavia, un quartier résidentiel décontracté de Jérusalem, un jeune étudiant sirote son café : « J’ai confiance en Israël, dans ses systèmes de défense, dans ses directives de défense passive. Si on me dit de faire quelque chose, je le ferai. Et si ce n’est pas le cas, alors non ! »
Shira, elle, est optimiste ou plutôt fataliste : « J’habite à Jérusalem. Je pense que c’est relativement sûr ici. De plus, nous n’avons pas d’abri chez nous. Espérons que tout ira pour le mieux. Nous ne pouvons pas vivre dans la peur tout le temps. Chaque semaine, de nouvelles menaces surgissent. » Pour Idan, toute la région est prise dans un cycle sans fin. Il faut calmer les esprits : « Les Libanais et les Iraniens ne veulent pas la guerre. C’est donc une honte de se retrouver avec un conflit dont personne ne veut ! »
Ces jeunes Israéliens avaient-ils prévu de faire des provisions en vue d’une attaque ? « Nous avons acheté beaucoup de bouteilles d’eau », Ella dit, plutôt amusée. À ce stade, les directives de défense passive n’ont pas été modifiées, même si par mesure de précaution, plusieurs grands rassemblements prévus pour ce week-end ont été annulés.