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A Grenoble, l’homme soupçonné d’une série de viols et d’agressions sexuelles a reconnu « un seul fait de viol », a annoncé le procureur

Arrêté vendredi 5 avril dans l’affaire « violeur en scooter » à Grenoble, un homme de 22 ans admis « un seul acte de viol, pour lequel il est confondu par son ADN »a annoncé le procureur Eric Vaillant lundi lors d’une conférence de presse.

Le suspect, résidant à Fontaine (Isère), en périphérie de Grenoble, a été placé en détention provisoire dimanche soir après avoir été mis en examen pour deux viols, une tentative de viol, une tentative d’agression sexuelle, deux faits de violences aggravées et un crime aggravé. tentative d’extorsion. M. Vaillant a précisé que le suspect était un jeune homme « Plutôt bien inséré, avec un profil surprenant, qui justifiera que le juge d’instruction ordonne des expertises psychologiques et psychiatriques afin que l’on puisse mieux comprendre sa personnalité. »

« C’est un garçon parfaitement intégré, il a 22 ans, a une petite amie, il a toujours eu une activité professionnelle et un profil qui ne correspond pas au type de délit qui lui est reproché »assure de son côté l’avocat du jeune homme, Me Arnaud Lévy-Soussan. Son client « a exprimé ses regrets » envers la victime du viol qu’il a reconnu et « l’explication qu’il donne pour l’instant est liée à sa consommation d’alcool »dit l’avocat.

Il a été identifié par les enquêteurs, qui ont repéré son scooter customisé sur les caméras de vidéosurveillance et ont interrogé son ancien patron, a indiqué à l’Agence France-Presse (AFP) une source proche du dossier. Le suspect risque quinze ans de prison, ou vingt ans si le « caractère en série » le viol est reconnu, a déclaré M. Vaillant, soulignant que « l’enquête continue(aller)« .

Psychose locale

Une information judiciaire a été ouverte le 29 mars pour sept faits. Dans le détail, l’enquête concerne deux viols commis à Grenoble et à Saint-Martin-d’Hères les 11 et 16 mars, une tentative de viol le 16 mars à Grenoble, une agression sexuelle et des violences armées le 17 février à Grenoble, un extorsion de fonds. tentative le 8 février à Saint-Martin-le-Vinoux et, le même jour, violences à Grenoble, détaillait Eric Vaillant fin mars.

Deux autres faits liés à ces affaires ont finalement été écartés par le parquet et les enquêteurs. Mais, selon les informations de Le Dauphiné libéré, confirmé par le procureur, un huitième cas pourrait s’ajouter à la liste : une jeune femme agressée dans la nuit du 16 au 17 décembre 2023, qui s’estime victime du même homme, a porté plainte jeudi. Faisant référence à d’autres témoignages récents parus dans la presse, le procureur de Grenoble a dit s’attendre à ce que« au moins deux ou trois plaintes » pourra parvenir aux services de police, en plus des faits déjà reprochés. Que ces plaintes soient liées ou non à ce dossier, « tout sera traité avec attention et diligence »il a dit.

Cette affaire a provoqué l’apparition d’une psychose au sein de la population, les femmes évitant de sortir seules la nuit, selon les médias locaux. « Le travail important et patient des nombreux policiers mobilisés dans la recherche du violeur a porté ses fruits »a souligné le procureur samedi.

Selon les témoignages recueillis, l’agresseur a agi seul. Vêtu de noir, roulant sur un scooter noir, il a repéré ses victimes et les a suivies avant de s’en prendre à elles, avait expliqué le procureur fin mars. « La diffusion du rapport du violeur a permis aux policiers de recueillir plusieurs dizaines de témoignages, qui sont traités avec diligence par les enquêteurs »a déclaré le procureur la semaine dernière.

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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