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À Grenoble, des habitants résignés à la cohabitation avec des trafiquants de drogue

RAPPORT – Alors que la ville est secouée par cinq fusillades en deux semaines, dans les quartiers gangrenés par le trafic, la vie continue, au rythme des alertes des guetteurs.

Au-dessus d’un groupe de maisons aux couleurs chaudes, se dresse un clocher, entouré de montagnes enneigées. C’est celui de l’église Saint-Bruno, dans le quartier Chorier-Berriat, à moins d’un kilomètre de la gare de Grenoble. Une place calme mais animée, qui accueille du mardi au dimanche le marché de plein air et, tous les jours de la semaine, le trafic de drogue. Sur le trottoir d’une ruelle adjacente, un groupe de jeunes, affublés de sweats Adidas et de baskets Nike, sont regroupés autour d’un sac de courses posé à terre. L’un d’eux, assis sur une chaise à roulettes, y trempe la main pour servir les clients. De temps en temps, ils s’écartent pour laisser passer un riverain, puis se mettent en retrait de l’autre côté du passage.

« Ils n’ont pas besoin de se cacher »explique Dominique, 68 ans, qui vient régulièrement s’approvisionner en tabac dans ce point de vente de drogue – « mais jamais sous l’effet de drogues »jure ce Grenoblois qui vit dans le quartier depuis 9 ans. D’un geste du menton, il montre la « chouf »les belvédères…

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Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
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