à Gaza, le désespoir de certains jeunes résumée par cette citation rapportée par l’Unicef
SAID KHATIB / AFP
Guerre Israël-Hamas : cette citation rapportée par l’Unicef résume bien le désespoir de certains jeunes Gazaouis (Photo de femmes et d’enfants gazaouis à Rafah le 26 mars 2024)
GAZA – Des mots, au-delà du désespoir. L’Unicef a fait état de commentaires déchirants de la part de jeunes Gazaouis. Les conditions de vie dans la bande de Gaza sont devenues si désastreuses que certains adolescents espèrent « être tué » pour mettre un terme à cela » cauchemar « a déclaré James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance.
S’exprimant par visioconférence depuis Rafah, mardi 26 mars, il a affirmé que la situation à Gaza a atteint de nouveaux sommets en termes de « Les chapitres les plus sombres de l’histoire de l’humanité ».
« Hier, l’Unicef a rencontré des adolescents, dont plusieurs ont déclaré qu’ils étaient tellement désespérés qu’ils voulaient tellement que ce cauchemar se termine (tellement) qu’ils espéraient qu’ils seraient tués »a-t-il déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU. « L’indicible est régulièrement raconté à Gaza »il ajouta.
Appels à ouvrir les passages aux convois humanitaires
Alors que la bande de Gaza, assiégée par Israël, est au bord de la famine, les appels se multiplient pour qu’Israël ouvre davantage de points de passage vers le territoire palestinien. Selon les Nations Unies, avant la guerre, au moins 500 camions y entraient quotidiennement, il y en a environ 150 aujourd’hui.
Les Israéliens « avoir le droit de contrôler et d’inspecter chaque gramme, chaque litre, chaque kilo de tout ce qui entre à Gaza »a relevé un porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU, Jens Laerke, lors du point de presse.
« Mais ils ne peuvent pas dire, une fois que (l’aide) est à l’intérieur (de Gaza), que c’est à nous seuls de nous en occuper. Ils doivent créer un environnement propice qui nous permet de livrer » aide, dit-il.
Aide humanitaire refusée
Le porte-parole de l’Unicef a indiqué qu’entre le 1er et le 22 mars, un quart des 40 missions d’aide humanitaire dans le nord de Gaza ont été refusées.
« Il y a un ancien point de passage qui pourrait être utilisé dans le nord, à 10 minutes de là où ces gens mendient de la nourriture. À 10 minutes. En ouvrant ce point de passage, nous pourrions mettre fin à cette crise humanitaire en quelques jours. Mais il reste fermé »il a protesté.
À Gaza, a-t-il conclu, « L’aide vitale est entravée, des vies sont perduesla dignité est violée ».
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