A Gaza, la défense civile annonce la mort de dix membres de la famille du leader du Hamas après une frappe israélienne
Les bombes continuent de tomber sur les Gazaouis. Une frappe de l’armée israélienne contre un camp de réfugiés dans ce territoire a tué mardi 25 juin dix membres de la famille du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh, selon les annonces de la défense civile de la bande. Gaza. Parmi les victimes figure Zahr Haniyeh, la sœur du leader du mouvement islamiste palestinien. Elle a été tuée lors de ce raid sur le camp d’Al-Chati, a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de la protection civile.
Selon cette source, neuf autres personnes sont mortes et d’autres ont été blessées. Les corps ont été transportés à l’hôpital Al-Ahli à Gaza. « De nombreux martyrs sont encore sous les décombres »a déclaré M. Bassal à l’Agence France-Presse (AFP). « Nous avons des difficultés (pour les trouver) en raison du manque d’équipement et de carburant », il ajouta. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué ne pas être en mesure de confirmer cette information.
Trois fils et quatre petits-enfants d’Ismaïl Haniyeh tués en avril
En avril, trois fils et quatre petits-enfants de M. Haniyeh, qui vit en exil au Qatar, ont été tués lors d’une frappe dans le camp d’Al-Chati. L’armée israélienne a confirmé avoir tué les trois fils, décrits comme« agents militaires de l’organisation terroriste Hamas ». Ismail Haniyeh a déclaré qu’une soixantaine de membres de sa famille avaient été tués depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Le dernier bilan du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, fait état de 37 626 morts depuis cette date, en majorité des civils. Côté israélien, selon un décompte de l’AFP, établi à partir des données officielles de l’Etat hébreu, 1 195 personnes sont mortes, en majorité des civils, depuis les attaques du Hamas du 7 octobre.