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A Gaza, des dizaines de morts et plus d’une centaine de blessés dans le bombardement d’une école

Des Palestiniens observent les dégâts causés par la frappe israélienne sur l'école Khadija, qui abrite des personnes déplacées à Deir al-Balah.
EYAD BABA / AFP Des Palestiniens observent les dégâts causés par la frappe israélienne sur l’école Khadija, qui abrite des personnes déplacées à Deir al-Balah.

EYAD BABA / AFP

Des Palestiniens observent les dégâts causés par la frappe israélienne sur l’école Khadija, qui abrite des personnes déplacées à Deir al-Balah.

INTERNATIONAL – Nouveau bilan chaotique à Gaza. Alors que le monde a les yeux tournés vers la capitale française, la situation ne s’améliore guère dans la bande de Gaza, où une frappe de l’armée israélienne a fait, samedi 27 juillet, de nombreuses victimes dans une école de la région de Deir al-Balah.

Selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé du Hamas, 30 personnes sont mortes dans cette école du centre du territoire palestinien. Plus de 100 personnes ont également été blessées.

Selon le ministère, l’école Khadija « abritait une unité médicale de fortune. » L’hôpital de campagne situé à l’intérieur de l’école appartenait à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa à Deir al-Balah, selon le directeur de l’hôpital, Khalil al-Daqran.

Par ailleurs, la Défense civile de Gaza a indiqué que l’école abritait environ 4.000 personnes déplacées qui s’y étaient réfugiées pour échapper aux opérations de l’armée israélienne en guerre contre le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre.

Un centre d’opérations du Hamas, selon Israël

De son côté, l’armée de l’Etat hébreu affirme avoir mené une opération visant « les terroristes » qui opéraient dans cette école. Dans un communiqué, les forces israéliennes ont indiqué que la frappe a été menée à la suite « des renseignements spécifiques sur des terroristes opérant dans un complexe du Hamas et un centre de contrôle à l’intérieur de l’école Khadija ».

« Dans le même temps, les terroristes ont développé et stocké de grandes quantités d’armes à l’intérieur du complexe. »toujours selon l’armée israélienne.

La seule réaction internationale notable à ce moment-là fut celle du Premier ministre irlandais Simon Harris, qui dénonça une frappe israélienne. « inhumain et méprisable » Et « une nouvelle démonstration de violence brutale et excessive ». Une position forte, puisque Dublin a reconnu la Palestine comme Etat fin mai. Au même titre que l’Espagne et la Norvège.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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