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Nouvelles locales

à Étretat, des associations plaident pour une limitation des visiteurs


Le village normand de 1 200 habitants accueille jusqu’à 15 000 personnes par jour depuis le succès de la série « Lupin » sur Netflix.

« Voir les enseignes des magasins en ville, ça ne peut être que ça ! » Pour Monique, une touriste venue de Grenoble, le succès d’Étretat (Seine-Maritime) s’explique par celle de la série Netflix dans laquelle Omar Sy incarne un personnage inspiré d’Arsène Lupin. « Mais c’est surtout encore ce paysage magnifique, cette falaise incomparable, c’est un site exceptionnel », aimerait ajouter Monique. Célèbre pour ses falaises et aujourd’hui en proie au surtourisme, le village normand de 1 200 habitants a accueilli un million et demi de visiteurs en 2022, avec jusqu’à 15 000 visiteurs chaque jour.

>> La saison 3 de « Lupin » avec Omar Sy sera disponible sur Netflix le 5 octobre

Ce site exceptionnel est aussi devenu un « spot Instagram » : les gens viennent y prendre un selfie et le poster sur le réseau social. L’année dernière, trois touristes sont morts en tombant de la falaise. Parmi les autres conséquences du surtourisme à Étretat, il est très difficile de se garer, d’aller aux toilettes et de se nourrir, ce qui crée des incivilités. Certains volent même des cailloux pour les ramener chez eux ou pour les revendre.

Difficile de filtrer les quatre points d’accès

Pour limiter cet impact néfaste, un parking a été supprimé sur la falaise amont et sur la falaise aval, celle que tout le monde prend en photo au-dessus du « Trou à l’homme », une grotte creusée sous la célèbre falaise. Une clôture métallique reliée par des fils de fer vient donc d’être installée. « Je pense que c’est bien puisque ça peut être déplacé. Ces clôtures ont l’avantage d’être assez fines, légères et on peut les déplacer si jamais il y a des mouvements de terrain »analyse Shaï Mallet-Bitton, co-président de l’association « Étretat demain ». Il y a un phénomène d’érosion naturelle, mais l’érosion est précipitée par les flux humains, c’est donc un dommage direct et immédiat. »

« Les éléments essentiels de notre patrimoine à Étretat vont-ils disparaître faute d’être protégés ? Ce serait vraiment dommage. »

Shaï Mallet-Bitton, co-président de l’association « Étretat Demain »

chez franceinfo

L’association « Étretat demain » milite pour mettre en place une jauge, comme c’est déjà le cas dans les calanques de Marseille, sauf que pour le moment la mairie du village normand n’a pas dit oui, et Étretat doit être labellisé « Grand site de France ». Pour cela, un syndicat mixte a été créé en début d’année. « Les calanques, c’est facile de mettre une jauge. On a un point d’accès. Donc on va au point d’accès et on empêche l’entrée. Étretat, c’est pas le cas, indique Florence Thibault-Doreneau, la présidente du syndicat mixte. Il y a quatre accès, il y a les falaises. Vous pouvez aussi arriver du haut des falaises, depuis plusieurs endroits. Donc, à un moment donné, si c’est pour dire ‘on fait quelque chose, mais on n’est pas capable de le faire respecter’, je ne suis pas sûr qu’on aura beaucoup de succès sur le sujet. »

Une destination où les visiteurs « ne devraient plus aller »

Le projet prévoit néanmoins de construire un parking à l’extérieur du centre-ville et d’empêcher les touristes de stationner le long de la route départementale. Cette année, Étretat a intégré une liste, établie par un éditeur de guides touristiques américains, des endroits dans le monde où les visiteurs ne doivent plus se rendre, la « Fodor’s No List ».

A Étretat, des associations plaident pour une jauge de fréquentation face aux risques du tourisme de masse – Reportage de Valentin Dunate

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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