Ce chiffre dangereusement élevé est dû à la combinaison d’une température de l’air intense et d’une humidité élevée qui génèrent un indice de chaleur bien supérieur à la seule température atmosphérique enregistrée.
Le Koweït a enregistré en juin la troisième température la plus élevée au monde, avec 49,3°C à l’aéroport international. La semaine dernière, la température a atteint 51°C, proche du record du pays de 54°C.
Dubaï a également été frappée par une vague de chaleur brutale. Bien que le mercure n’ait atteint « que » 43 degrés Celsius, la température perçue dépasse 62 degrés Celsius, selon le service météorologique basé aux États-Unis.
Ce chiffre dangereusement élevé est dû à la combinaison d’une température atmosphérique intense et d’une forte humidité, qui génère un indice de chaleur bien supérieur à la seule température atmosphérique enregistrée.
Les deux pays luttent pour faire face à la chaleur torride et les températures approchent la limite au-delà de laquelle il serait dangereux de sortir.
À Dubaï, les températures sont dangereuses
Le 17 juillet, la température ressentie à Dubaï a atteint un niveau brutal de 62 degrés Celsius.
Ce chiffre est proche de la limite estimée de tolérance humaine à la chaleur. Les conditions climatiques où la chaleur et l’humidité sont élevées en même temps sont particulièrement mortelles.
Là température humide prend en compte à la fois la chaleur et l’humidité. Une température de 35°C ou plus est considérée comme mortelle pour les humains si elle est exposée pendant plus de six heures.
Lorsque l’humidité atteint 100 %, la transpiration cesse de s’évaporer, ce qui signifie que le corps ne peut pas se refroidir. Si une personne est exposée à ces conditions pendant une période prolongée, cela peut être mortel.
Les services météorologiques de Dubaï préviennent que les températures approchent de la limite du thermomètre humide, au-delà de laquelle sortir devient dangereux. mortel.
Dubaï est sujette à ces conditions dangereuses, en partie à cause de sa situation géographique près du tropique du Cancer – ce qui rend les températures élevées inévitables – et de sa proximité avec le golfe Persique, qui apporte une forte humidité.
Cependant, un autre facteur important est laeffet d’îlot de chaleur urbain :Les surfaces de la ville de Dubaï absorbent et retiennent la chaleur, ce qui rend les zones urbaines plus chaudes que les zones rurales environnantes.
Comment Dubaï et le Koweït font-ils face aux températures mortelles ?
Les autorités de Dubaï ont émis avertissements et a conseillé aux résidents et aux touristes de prendre des mesures de précaution pour éviter les maladies liées à la chaleur.
Il est conseillé de rester à l’intérieur dans des espaces climatisés pendant les heures les plus chaudes de la journée et d’éviter les activités en plein air. Il est également essentiel de rester hydraté.
Des inquiétudes subsistent toutefois quant à la sécurité des personnes travaillant à l’extérieur.
Au Koweït, le gouvernement a émis des conseils similaires, demandant aux citoyens d’éviter la lumière directe du soleil et d’être conscients des dangers d’insolation et d’épuisement dû à la chaleur.
Lors des précédentes vagues de chaleur, les autorités avaient suspendu les activités diurnes sur les chantiers de construction et autres lieux de travail en extérieur.
Quel est l’impact des vagues de chaleur sur l’environnement ?
LE températures étouffantes ont également un impact sur l’environnement, car la consommation d’énergie monte en flèche.
À Dubaï, la consommation d’électricité a atteint un niveau record de mégawatts par heure, les gens ayant augmenté leur climatisation pour faire face aux températures élevées.
Au Koweït, l’augmentation de la consommation d’électricité due à la climatisation a provoqué des coupures de courant. Les autorités exhortent les citoyens à économiser l’électricité autant que possible pour éviter de surcharger les réseaux électriques.
À Dubaï et au Koweït, une chaleur intense devrait persister au cours des deux prochains jours.
Sources supplémentaires • adaptation : Serge Duchêne