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à droite ou dans l’axe, Benjamin Pavard se sent « prêt à aider » pendant l’Euro

à droite ou dans l’axe, Benjamin Pavard se sent « prêt à aider » pendant l’Euro

Longtemps titulaire à droite, notamment lors du sacre en 2018, mais appelé à cirer le banc en 2024, le défenseur de l’Inter affiche néanmoins un état d’esprit irréprochable.

Dans le football, tout va très vite. Lors de la Coupe du monde 2018, Benjamin Pavard a été l’un des héros de la campagne russe, avec ce but rappelé en huitièmes de finale, contre l’Argentine (4-3). Titulaire à droite, il avait été un acteur majeur du sacre français en Russie. Sauf que l’intéressé ne cache pas sa préférence pour évoluer dans l’axe. Et en 2022, lors de la Coupe du monde au Qatar, Didier Deschamps en fait… un remplaçant de luxe. Statut qu’il n’a pas su changer depuis, malgré une belle saison à l’Inter Milan, au centre au sein d’une défense à trois.

Pour l’Euro 2024 (14 juin-14 juillet), le Nordiste semble devoir se contenter d’un rôle de remplaçant, derrière la charnière Upamecano/Konaté, également derrière William Saliba, et à droite avec le numéro 1 Jules Koundé. « Rétrograder? Non pas du tout. Je n’ai pas joué en 2022 mais je me sens bien et prêt à aider l’équipe. Je suis là pour le collectif. J’espère que nous passerons un bel Euro ensemble.jure-t-il en conférence de presse ce vendredi, avant qu’Olivier Giroud n’apparaisse devant les micros et les caméras.

Pavard a été largement interrogé sur son positionnement par les journalistes de la Home Deluxe Arena de Paderborn. « Je suis plutôt sur le banc de gauche », a-t-il d’abord plaisanté, à l’aise devant les micros. Et pour continuer : « Ce sont les choix du coach, je m’adapte. Pour le temps de jeu, on verra, je suis prêt physiquement et mentalement, je me sens bien et prêt, que je sois sur le banc ou sur le terrain..


L’équipe de France s’élève au-dessus de tout.

Benjamin Pavard

Central ou droit, cela a fait un grand débat à l’époque de Lilian Thuram, qui a longtemps joué à droite en sélection alors qu’il évoluait au centre en club. « Je suis polyvalent, j’ai un très bon niveau à droite ou au centre. Thuram est une référence, une très bonne personne humaine et il me donne des conseils. J’essaie d’être aussi performant dans les deux positions. (…) Le coach a toujours su que je préférais jouer au milieu mais l’équipe de France va avant tout, porter le maillot bleu est un rêve d’enfant. S’il fait appel à moi, je ne me poserai aucune question.

Des questions pourtant, les joueurs ont le temps de se poser, eux qui sont arrivés en Allemagne mercredi. Ils ne joueront leur premier match que lundi, à Düsseldorf, contre l’Autriche. « Quand on joue au football, c’est une longue attente. Nous ne sommes qu’à quelques jours de la compétition et nous avons hâte de commencer. Nous avons tous hâte de jouer ce genre de matches. »pattes à l’ancien joueur de Stuttgart et du Bayern, estimant que les Bleus, basés à Bad Lippspringe, sont « bien installé » et qu’ils étaient « très bien reçu. Nous sommes tous heureux d’être ici. Le plus important c’est le terrain qui va parler, pas le camp de base. Nous avons intérêt à être efficaces »assure-t-il, au sortir d’une saison plus que satisfaisante avec l’Inter Milan, champion d’Italie. « C’est un grand club familial, c’est super de jouer dans ce club avec des supporters formidables, une ambiance chaleureuse. Je suis très content de ma première saison à l’Inter. J’étais venu pour gagner, pour changer après sept ans en Allemagne. Les fans méritent de gagner des titres.

la rigueur allemande

L’Italie, une nouvelle étape dans la vie et la carrière de l’ancien Lillois, qui met en lumière la rigueur allemande après ses années à Stuttgart et bien sûr au Bayern Munich. « L’Allemagne en route : « La première fois que je suis arrivé, j’avais 19-20 ans, j’ai tout de suite ressenti la rigueur allemande. J’y ai passé sept ans, j’ai beaucoup gagné. Ce que j’ai aimé, ce sont les stades pleins, l’ambiance, je garde beaucoup de choses positives et je suis content de revenir. (…) Les clubs allemands n’ont pas peur de lancer des jeunes. En France, ils ne font pas forcément confiance. Et on apprend la rigueur allemande. J’ai beaucoup évolué en tant que joueur et homme. Rigueur? De la ponctualité déjà, sauf aujourd’hui (sourire), et de la rigueur à l’entraînement, dans les matchs, être toujours au point et ça se ressent dans les matchs. Reste à savoir si Benjamin Pavard aura l’occasion de fouler les pelouses allemandes lors de l’Euro…

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