A deux mois des JO de Paris, la Seine n’est toujours pas baignable selon des échantillons
Alors qu’Anne Hidalgo doit faire son grand saut dans un peu plus de trois semaines, la bactérie E. coli est toujours détectée à des seuils deux fois trop élevés dans la Seine, selon les rapports de l’ONG Surfrider.
A trois semaines du grand saut d’Anne Hidalgo et à deux mois des Jeux olympiques, l’eau de la Seine n’est toujours pas aux normes pour la baignade. Mardi 28 mai au soir, l’ONG Surfrider, qui effectue des tests toutes les deux semaines depuis huit mois dans la rivière, a publié les résultats de prélèvements qui démontrent que la bactérie E.Coli est toujours détectée à des seuils deux fois plus élevés. élevé, rapporte RTL ce mercredi matin. En espérant que cela aura le temps de changer avant les épreuves de triathlon prévues les 30-31 juillet et le 5 août et les épreuves de natation en eau libre les 8 et 9 août.
Selon l’ONG, la concentration de deux bactéries révélatrices d’une contamination fécale est particulièrement surveillée : Escherichia coli et les entérocoques. Cette dernière ne doit pas dépasser 1000 unités formant colonie (ufc)/100 ml chez E.coli et 400 ufc/100 ml chez les entérocoques, selon la directive européenne. « baignade » de 2006 et les échelles de la fédération. Dans le cas contraire, l’eau est considérée comme impropre à la baignade et les baigneurs risquent d’attraper des conjonctivites, des gastro-entérites ou encore des staphylocoques, rappelle la radio.
