À Chypre, 50 ans d’occupation turque et toujours pas d’issue
Défilé militaire d’un côté, commémorations douloureuses de l’autre. Samedi 20 juillet, Chypre va une nouvelle fois donner le spectacle de sa division, à l’occasion du cinquantenaire de l’invasion turque. Au Sud comme au Nord, le statu quo prévaut, figé par un demi-siècle d’occupation. Les pourparlers sont au point mort et la réunification n’a jamais semblé aussi lointaine.
Pour l’occasion, Kyriakos Mitsotakis et Recep Tayyip Erdogan, les dirigeants grec et turc, seront présents de part et d’autre de la « ligne verte », la zone tampon contrôlée par 800 casques bleus. A la télévision, le Premier ministre grec a évoqué le 20 juillet comme « un jour triste pour l’hellénisme », une « occasion » « de réfléchir à ce que nous aurions pu faire de mal ».