Un ballet constant de camions rythme ces journées. Celles qui suivent chaque édition des Vieilles Charrues. Depuis le lundi 15 juillet 2024, au petit matin, les festivaliers ont laissé place à des dizaines de techniciens sur la plaine de Kerampuilh. La grande majorité d’entre eux travaillent pour des entreprises sous-traitantes au festival pour la partie logistique.
Adriana et Léa, deux équipières de la compagnie « En scène », participent, mercredi 17 juillet, au démontage de la scène Kerouac. (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)
De la plus grande scène, en contrebas de l’espace Glenmor, au château de Kerampuilh, en passant par le camping, il n’y a pas de temps à perdre pour réhabiliter le site de Carhaix. Car dans un mois seulement, c’est ici que le festival Motocultor posera également ses valises (mais en version plus petite).
Après les Vieilles Charrues, les équipes ont dix jours pour remettre en état un espace de 90 hectares : démontage des scènes, ramassage des déchets, nettoyage des parcelles et installations utilisées par les équipes du festival, etc. Côté matériel, des tracteurs à grappins sont mobilisés, ainsi que des balayeuses et des aspirateurs. A noter que, contrairement au montage du festival qui s’est déroulé en grande partie sous la pluie, ce démontage se déroule dans un cadre plus agréable, sous le soleil.
Le service communication des Vieilles Charrues précise ne pas avoir recours « à des bénévoles dans ce cadre ». Et précise faire appel à des intervenants de différents secteurs comme « Veolia, les agriculteurs locaux, les entreprises d’assainissement et de nettoyage ». Sur l’ensemble de cette 32e édition, de l’installation au démontage, le service nettoyage a mobilisé plus de 700 personnes.
Salarié de l’entreprise vendéenne Semaf, spécialiste des projets événementiels, Laurent récupère les panneaux de la tribune VIP. (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)Pour leur transporteur, Mickaël et Jérôme, au second plan, chargent la charpente des chapiteaux blancs du chantier. Mercredi soir, la cargaison a pris la direction de Vire (Calvados). (Le Télégramme/Raphaël Rufflé-Marjot)
